1) Si l'on considère que le suicide est une sorte de déviation du chemin qui conduit l'Esprit à la perfection, combien de temps lui faudra-t-il pour revenir sur la bonne route ?
Il faut connaître le degré de ses tendances au suicide, ce qui dépend de plusieurs facteurs, dont le principal est l'évolution de l'Esprit. Plus il est éclairé, plus graves seront les conséquences.
2) S'il faut qu'il revienne sur ses pas, pouvons-nous affirmer que devant l'aspect évolutif de sa situation, il se maintient stationnaire dans son attitude pendant toute cette période ?
Pas nécessairement. Les conséquences mêmes du suicide constituent des expériences qui l'aident à mûrir, à respecter la vie et à se soumettre à la volonté divine. Nous sommes tous l'objet des mécanismes de la loi de cause à effet, qui nous amènent à apprendre à partir de nos propres erreurs, malgré le fait que nous devons avouer que le meilleur est de ne pas les commettre.
3) La Doctrine Spirite nous enseigne que dans notre chemin évolutif, nous marchons par groupes familiaux, devenant des familles spirituelles qui se soutiennent et se stimulent mutuellement. Quel est le destin du suicidé, par rapport à son groupe familial ?
C'est un motif de grande préoccupation pour ceux qui l'aiment depuis un passé lointain. Au nom de l'amour, la famille se dispose certainement à travailler à sa récupération, l'aidant à surmonter les conséquences du geste malheureux.
4) Si la composition d'une famille spirituelle obéit au facteur de la syntonie, le suicidé est-il automatiquement exclu de celle-ci ?
Exclu, non mais éloigné. Cependant, les êtres qui lui sont chers continuent à veiller sur lui, assumant la position de guides spirituels, cherchant à l'aider à s'élever et à surmonter les barrières vibratoires.
5) Accompagnent-ils le suicidé de loin ?
Oui, dans le Monde Spirituel. Mais ils peuvent aussi se mettre à ses côtés, en se réincarnant comme des proches familiers le soutenant dans le chemin difficile de sa rédemption.
6) Si nous admettons que la famille spirituelle continue son chemin évolutif à la recherche de nouvelles expériences, le suicide est-il toujours à la traine ?
La distance qui s'établit entre le suicidé et sa famille peut être surmontée. S'il accélère le pas et se dispose à grandir spirituellement, il finira par rattraper ses compagnons. Tout dépend de lui.
7) En analysant la problématique du suicide, nous constatons que les conséquences générales sont beaucoup plus sérieuses que celles subites par le corps spirituel.
Sans doute. Si le candidat au suicide avait une pâle idée des problèmes qu'il déclenche pour lui-même, il accepterait d'affronter avec courage les défis existentiels sans à aucun moment penser à se tuer.
8) Quel est le grand recours pour vaincre la tentation de suicide ?
Job a Dit (1:21) : << Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, Bénit soit le nom du Seigneur ! >> Dépouillé de tout ce qu'il avait, malade et pauvre, Job a conservé le courage de vivre et s'est soumis à la volonté de Dieu. Celui qui a la certitude que Dieu est notre Père d'amour et de miséricorde infinis ne pensera jamais au suicide.