L'homme est composé de l'esprit, principe intelligent du corps, enveloppe matérielle grossière du périsprit, enveloppe fluidique, semi-matérielle qui sert de lien lors de l'incarnation.
C'est par le périsprit que les esprits se communiquent soit indirectement par notre corps, ce qui provoque la médiumnité sous diverses formes soit directement par notre âme, ce qui donnent les inspirations.
Il existe plus de 20 milliards d'esprits désincarnés, errants et conscients, autour de la terre, dont la majorité attend toujours une réincarnation.
Les esprits imparfaits y prédominent et déterminent ainsi la condition d'infériorité morale et physique de la terre.
Ils cherchent souvent à se communiquer mais nous ne les entendons pas et nous ne les comprenons pas.
Par nos défauts et nos penchants, nous attirons des esprits qui ont les mêmes affinités que les nôtres.
Les compagnons de nos autres vies sont présents également avec leurs attentes et leurs demandes.
Si nous ne cherchons pas à nous améliorer à montrer l'exemple par l'effort, nous sommes sujets à l'obsession.
Il y a l'obsession simple où la personne est poursuivie avec ténacité par un esprit dont on n'arrive pas à se débarrasser plus loin, il y a fascination s'il y a paralysie du raisonnement de l'individu et si l'entrave est plus forte, il y a possession.
Il y a des obsessions de nature animique elles sont produites par l'âme de l'incarné. Son corps spirituel se dédouble et agit pour produire des effets.
L'obsession télépathique est l'influence négative entre personnes incarnées.
Comme exemple, nous pouvons prendre la situation d'un couple déchiré par l'adultère. L'épouse se sent humiliée par la situation et crée des pensées tourmentées elle finit par attirer l'esprit de la rivale.
Il y a aussi l'auto-obsession où ce sont nos pensées qui créent des images ; elles prennent ensuite mouvement et l'on est poursuivi par ses propres créations mentales.
L'exemple le plus frappant est celui de l'écrivain qui est tourmenté par les personnages qu'il a créés et qui viennent le torturer sous forme d'idéoplastie.
Il y a aussi l'obsession due aux actes de nos vies antérieures, nous vivons souvent à travers ce passé oublié sans comprendre pourquoi nous avons subitement des angoisses, des regrets, des langueurs.
Les exemples sont nombreux, des soudaines idées de suicide, des envies de luxe, des idées de grandeur.
Il existe également des obsessions si l'incarné appelle le désincarné.
On rencontre souvent cette situation chez l'alcoolique où l'incarné se met à boire et appelle à lui d'anciens compagnons de chemin. Le désincarné heureux de retrouver pour un instant les sensations terrestres s’enivre avec lui. Il lui semble qu'il revit.
Dans les cas de décès quand l'incarné n'arrive pas à faire son deuil, il appelle sans cesse celui qui est parti…
Toutes ces manifestations que nous venons de citer l'on peut nommer intellectuelles existent sous une forme plus physique comme des bruits : on les appelle des poltergeists.
L'incarné par sa volonté peut déplacer des objets, produire des coups ou encore produire une combustion spontanée.
Des événements forts comme des drames peuvent faciliter ce genre de manifestations qui se terminent toujours par des comportements perturbants pour l'incarné.
Lorsque l'on constate l'intervention d'esprits, nous parlons alors d'obsession de nature spirite.
L'alliance plus ou moins prononcée avec des esprits peu avancés crée des symbioses.
Il y a donc différents degrés d'obsessions.
Ces symbioses engendrent souvent des maladies nerveuses comme l'épilepsie ou les névroses.
L'incarné se livre inconsciemment au désincarné et subit temporairement sa domination mais en échange il est protégé d l'influence d'autres esprits plus déplorables.
Dans ces alliances on trouve souvent les cas où le désincarné affligé, perturbé et n'acceptant pas sa mort, se révolte et reste rattaché à sa famille terrestre, il vit, mange et dort avec eux absorbant une partie de leur vitalité.
Mais il existe d'autres situations plus angoissantes lorsque des dettes lient les incarnés et les désincarnés, la symbiose devient nocive et l'on peut parler d'obsession avec vampirisme spirituel.
C'est le cas d'esprits qui continuent à se disputer avec ceux qui sont restés sur le plan corporel soit pour garder l'affection, soit les biens matériels et ils sont capables de vengeance et de violence.
Il introduit des ondes mentales négatives, absorbe la vitalité des incarnés et cause toutes sortes de maladies et même une mort prématurée.
Ces esprits vampires procèdent par hypnose, leur fluide magnétique coule dans le mental de l'incarné et cause la dégénérescence des tissus organiques.
Cela peut aller de la neurasthénie à la folie complexe, du trouble gastrique à l'ulcère de la dipsomanie à la cirrhose et autres tumeurs.
Comme l'histoire de cette jeune femme qui souffre de troubles du langage. Auprès d'elle, il y a deux esprits qui la perturbent. Dans une autre vie, par insouciance, elle a conduit l'un au suicide, l'autre devenu fou…
Ou l'histoire d'un jeune garçon de huit ans, mourant et paralysé depuis sa naissance. Il est torturé par deux esprits qui cirent encore vengeance pour les supplices qu'il a commis dans une autre vie…
Parfois, l'obsession prend la forme d'une fixation mentale comme celle d'un objet ou d'un être. Alimentés par la haine, les esprits qui désirent vengeance conduisent lentement l'incarné vers l'aliénation.
C'est le récit mille fois répété des jalousies familiales, des biens qui doivent se partager, des convoitises qui s'installent prédisposant aux actes de violence.
Tel père qui n'aime que son fils ainé et qui éloigne ses autres enfants, construisant un empire pour celui-ci. Que deviennent ces âmes, nourries de haine, qui de vie en vie, n'arrivent pas à se pardonner.
Alors, sous l'action des pensées morbides leur périsprit doucement se modifie. D'étranges cauchemars les envahissent compromettant leur future incarnation.
Plus loin, la possession, on trouve l'épilepsie, les convulsions et les perturbations de la conscience ; l'esprit persécuteur est capable alors de conduire l'incarné dans des situations grotesques ou violentes qui peuvent aller jusqu'au crime.
Dans un ouvrage spirite de Chico Xavier, on retrouve l'exemple d'une femme qui se prend pour une Louve. Plusieurs siècles auparavant, c'est elle qui donnait des ordres et il reste encore auprès d'elle, ce compagnon de misère qui avait commis des pillages…
Allan Kardec, dans son livre : "l'obsession" cite de nombreux cas similaires, on trouve même des obsessions collectives.
En exemple, les lynchages montrant la folie collective dont incarnés et désincarnés se trouvent aux prises ils commettent alors des actes d'une extrême férocité.
Comprenons l'importance de ce contact qui existe avec les esprits et afin d’en éviter les aspects néfastes préparons nous par la prière, l'élévation de nos pensées à ce repos du corps qu'est le sommeil.
C'est un état passif pour le corps mais actif pour l'esprit où les trois quarts de la population supportent des pressions et aussi des obsessions.
De grands crimes se forgent durant cette période, des drames douloureux s'élaborent si nous ne montrons pas de l'intérêt pour l'élévation morale si nous ne cherchons pas des solutions pour notre progrès, pour aider notre prochain…
Il est d'autres obsessions qui nous menacent…Elles ont pour origine les vices courants dans la vie comme la mélancolie, la critique systématique, les abus de nourriture, les exagérations sexuelles…
Comme l'exemple de ce jeune journaliste qui cherche à produire un article à scandale. Il est médium, il ne se doute pas qu'il assimile parfaitement les idées de l'esprit qui cherche à nuire…
Après les effets intellectuels, nous trouvons aussi les manifestations physiques, les manifestations bruyantes : les châteaux hantés par exemple.
Ernest Bozzano dans son ouvrage "les phénomènes de hantise" en parle.
Les esprits qui animent ces phénomènes sont plus légers que méchants ; ils se moquent des terreurs qu'ils causent.
Cela peut aller à des vêtements qui prennent spontanément feu, des odeurs nauséabondes, de la vaisselle cassée…
Pour lutter contre l'influence des mauvais esprits, il faut se rapprocher des bons.
Ce sont nos imperfections morales qui sont des portes ouvertes aux mauvais esprits, il est dans notre devoir de nous perfectionner par l'étude et la pratique du bien.
Montage : Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec
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