Les coutumes, les idées et les attitudes que la société et les religions adoptent devant les corps morts sont innombrables. Le spirite respecte de tels rites mais ne les pratique pas car il agit toujours en fonction de la réalité spirituelle et pas en fonction des apparences. Ainsi, le spirite, lors de la veillée mortuaire, ne se désespère pas, se maintient dans une attitude respectueuse, puisqu’il sait que l’Esprit désincarné est dans une phase très délicate de détachement du corps et de transformation de son existence. Il n’utilise pas de bougies, de couronnes de fleurs, puisque l’Esprit n’a pas besoin de ces extériorités mais cherche à offrir ce dont le désincarné a réellement besoin, à savoir le respect de sa mémoire, des prières, des pensées de tendresse en faveur de sa paix et pour son soutien dans le monde spirituel. Le spirite vit en fraternité avec les familiers et amis du désincarné, en les aidant dans tout ce qu'il peut. Source : "Initiation au Spiritisme" de Thérézinha Oliveira. Peinture : Mort de Napoléon - 5 mai 1821