1) Un homme qui a beaucoup d'enfants et une situation financière précaire et pleine de dettes, se suicide en simulant un accident pour que sa famille reçoive une importante somme d'argent, provenant de l'assurance. Son acte, est-il justifié aux yeux de Dieu ?
Certainement pas ! Sa faute est encore plus grande car en plus du suicide, il a l'intention malhonnête de voler la compagnie d'assurance pour que sa famille en tire profit.
2) Est-ce qu'il y a des cas similaires dans la littérature médiumnique ?
Dans le livre << Le Ciel et l'Enfer >> de Kardec, il y a le cas d'un Esprit qui s'est suicidé pour que son fils échappe au service militaire et ne parte pas à la guerre. Il s'agissait d'un fils unique, futur soutien de sa mère. Dans sa tête, le père pensait qu'il pouvait sacrifier sa propre vie pour que son fils n'ait pas de problème.
3) Est-ce que cela a marché ?
Evidemment, la famille n'a pas été heureuse de sa mort. Le suicide est toujours traumatisant, et pour celui qui part et pour ceux qui restent. Dans ce cas, il a été établi un rapport coût/bénéfice et le prix à payer a été trop élevé pour une simple dispense du service militaire.
4) Qu'exprimait l'Esprit du suicidé ?
Il regrettait profondément son acte. Il a admis que la confiance en Dieu lui a manqué. C'est la motivation principale chez tous les suicidés. Ils ne reconnaissent pas la présence et la sollicitude de Dieu, notre Père d'amour et de miséricorde infinis, révélé par Jésus, toujours prêt à nous offrir du réconfort et une orientation dès que nous les cherchons par la prière sincère.
5) S'il s'est tué en pensant à son fils et non à lui, contrairement à tous les suicidés son acte n'est-il pas justifié ?
Nous pouvons raisonner autrement : devait-il intervenir dans le destin de son fils ? Et si ce dernier était voué à une carrière militaire ? Et si son destin était de mourir à la guerre ? Il nous faut faire très attention dès qu'il s'agit d'intervenir dans la vie de quelqu'un d'autre. Nous répondons pour le mal que nous faisons endurer, que ce soit pour le mal immédiat comme pour celui plus lointain, dont notre histoire peut être un exemple.
6) Dans quelle situation se trouve celui qui en essayant de sauver une personne de la noyade finit par mourir aussi. S'agit-il d'un suicide ?
Non parce qu'il n'y a pas eu intention de se tuer. Il a peut-être manqué à la personne une dose de prudence, mais dans les actes héroïques il y a toujours le risque de perdre la vie. C'est pour cela qu'ils sont héroïques.
7) Donc, nous pouvons dire qu'un soldat qui meurt sur un champ de bataille ou qu'un policier assassiné lors d'une confrontation avec des bandit n'agissent pas avec un comportement suicidaire ?
Non, parce qu'ils sont morts dans l'exercice de leur métier, sauf s'ils s'exposent délibérément dans le but de se faire tuer, fuyant leurs responsabilités.
8) Sont-ils habilités à recevoir l'aide d'amis spirituels ?
Tous, même les suicidés la reçoivent. Il se trouve que l'aide des guides spirituels ne dépend pas de la façon dont la personne quitte la Terre mais de celle où elle arrive dans le Monde des Esprits. Les soldats qui dans une guerre sont cruels, tuent des innocents, violent des femmes, maltraitent leurs ennemis, auront beaucoup de difficultés dans l'au-delà, même s'ils défendent une juste cause.