1) Les suicidés restent-ils ensemble ?
Selon les informations sur la Spiritualité, les suicidés ont tendance à se regrouper dans des régions de souffrance. Parfois ils vivent des tourments indescriptibles en accord avec leurs faiblesses morales.
Dans la << Divine Comédie >>, Dante (1265-1321) dépeint cette situation. Malgré l'apparence fiction de son discours, on conçoit aujourd'hui que ce grand poète florentin a été amené, en Esprit, à visiter des régions de souffrance du monde Spirituel, enregistrant une vision fragmentaire de la vérité, dévoilée par la Doctrine Spirite.
2) Y a-t-il un temps déterminé pour rester dans ce lieu, telle une sentence pour un condamné ?
Les régions de grandes souffrances du monde Spirituel ne sont pas des pénitenciers où nous devons purger une peine particulière.
Le suicidé y reste le temps nécessaire afin de surmonter les plus graves désordres des conséquences de la violence qu'il a pratiquée contre lui-même.
3) Alors le temps de résidence dans ces régions n'est pas le même pour tous ?
Non parce qu'il y a de multiples facteurs qu'il faut prendre en considération : le type de suicide, les motivations, les influences spirituelles, le degré de connaissance et dévolution spirituelle, en partant du principe que plus l'esprit est éclairé, plus ses peines sont intenses et plus longue est sa guérison.
4) Cela nous rappelle les paroles de Jésus (Luc,12:48) : " Il sera beaucoup demandé à celui qui a beaucoup reçu".
Oui, nous pouvons appliquer ces paroles au suicidé. Si l'individu a la notion de ce que représente le suicide et s'il en connaît les conséquences, plus grand est son déséquilibre après son geste et aussi plus longue est la durée de son confinement.
5) Il y a ceux qui disent que le suicidé reste dans ces régions, toute la durée du temps qui lui restait à vivre quand il a commis son suicide.
C'est un peu compliqué d'admettre que cela se passe de cette façon, car il n'y a pas de durée précise comme sur la terre.
Biologiquement, l'être humain est programmé pour vivre cent ans. Cela ne signifie pas que lorsque quelqu'un meurt dans un accident à l'âge de quarante ans, il devra souffrir encore soixante ans dans le Monde Spirituel jusqu'à ce qu'il soit délivré de la charge des fluides vitaux qui lui ont été << injectés >> à sa naissance.
Le fluide vital est un produit généré pour le fonctionnement du corps. Cela n'est pas un combustible prévu pour un "kilométrage", ou à un temps de vie déterminé.
6) Quel est le facteur qui pèse le plus lourd ?
L'attitude du suicidé. S'il se trouve sous l'emprise du désespoir, de la révolte et de l'orgueil, sa situation dans ces régions sera prolongée jusqu'à ce qu'il reconnaisse toute l'étendue de sa misère morale et qu'il se dispose à chercher, sincèrement, le soutien divin.
On verra dans sa nouvelle attitude, une similitude avec la parabole du fils prodigue.
7) Et comment peut-on faire cette évaluation ?
Les esprits malheureux de ces régions, ne sont pas laissés à leur propre sort dans le Monde des Esprits.
Des entités spirituelles les observent, comme le feraient des médecins qui accompagnent leurs patients dans un hôpital psychiatrique. Quand elles perçoivent l'apparition de conditions favorables pour leurs protégés, c'est-à-dire, quand ceux-ci arrivent à surmonter leurs déséquilibres les plus prononcés et qu'ils se montrent plus calmes, alors, immédiatement, elles les enlèvent de ces endroits.
8) Gardent-ils leur condition de malades ?
Sans aucun doute car il s'agit de grands malades. Ils éprouvent le besoin d'avoir de longs traitements pouvant se prolonger durant des années, dans des hôpitaux spécialisés de l'au-delà.
Des médecins bienveillants s'occupent de leurs séquelles et des pathologies provenant de leur style de mort.
Si vous avez besoin d'aide pour en parler, n'hésitez pas a m'envoyer un message directement via le formulaire, je vous contact rapidement. Bien à vous.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=837&v=ZoaCfYuOO5M&feature=emb_logo