CHAGRIN
Si le chagrin frappe à notre porte, vous engourdissant la tête ou vous paralysant les bras, fuyez cette intoxication mentale tant que vous le pouvez.
Si vous êtes malade, faites attention au corps infirme, convaincu que ce n’est pas avec des larmes que vous rétablirez une horloge défectueuse.
Si vous vous êtes trompé, cherchez à considérer votre faute, en ajustant votre chemin sans vanité en en reconnaissant que nous n’êtes ni le premier ni le dernier à se rencontrer dans une erreur qui demande correction.
Si vous avez succombé à la tentation, levez-vous et poursuivez votre tâche que la vie vous a signalée, dans la certitude que personne ne rédime une dette au prix d’une plainte inutile.
Si les amis ont déserté, pensez à l’arbre qui parfois a besoin d’être taillé afin de renouveler sa propre existence.
Si vous possédez dans votre famille un nid d’affliction, il est indispensable d’annoter que le bénéfice de l’éducation demande la base scolaire.
Si vous avez souffert de préjudices matériels, rappelez-vous que dans beaucoup d’occasions la perte de la bague c’est la défense du bras.
Si quelqu’un a offensé votre dignité, oubliez les ressentiments, pondérant que la créature de bon sens ne s’ornera jamais avec une boite à ordure.
Si l’impatience marque vos gestes habituels, calmez-vous en observant que les petits déséquilibres intègrent finalement les grandes perturbations.
Quel que soit votre problème, rappelez-vous que tout chagrin est l’ombre destructrice et qu’une ombre réussit à rester dans le cœur qui s’applique au travail, cherchant à servir.
ANDRE LUIZ