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Allan Kardec définit le Spiritisme comme une doctrine fondée sur l'existence, les manifestations et l'enseignement des esprits, possédant des lois morales et reposant sur une échelle spirite. Ce courant de pensée estime que les médiums peuvent communiquer avec les défunts, par l'utilisation d'une énergie spirituelle appelée périsprit. Fondé sur la croyance en Dieu, en la réincarnation et en la communication avec l'au-delà, le Spiritisme regroupe plusieurs millions d'adeptes à travers le monde. CHARTE - INFORMATIONS UTILES ET TRÈS IMPORTANT, Bien chers lecteurs, je conseille à toutes et à tous de bien lire la description du Spiritisme. Je vous rappelle que le Spiritisme n'a rien à voir avec la pratique médiumnique généralement répandue et utilisée à des fins matérielles, lucratives ou similaires. En conclusion, je vous déconseille d'adhérer à toute publicité à titre commercial (cabinets de voyance, etc.) La médiumnité est un don gratuit et non pas un marche-pied, donner gratuitement ce que Dieu a donné gratuitement. Bien à vous. Conseils d’un cercle Spirite : « Nous estimons qu’il est dangereux de s’aventurer à vouloir communiquer avec l’au-delà sans connaissances préalables. Lorsque l’on a une idée juste et suffisante des réalités spirites et médiumniques, on sait alors ce à quoi l’on s’expose en toute connaissance de cause. De plus, outre une formation théorique indispensable, une personne qui souhaite communiquer avec l’autre monde doit le faire dans le cadre d’un groupe structuré, expérimenté et averti qui saura faire face aux éventuelles difficultés, qu’il s’agisse des manifestations subconscientes ou d’interventions indésirables de mauvais esprits. En d’autres termes, nous déconseillons de pratiquer en dehors du cadre spirite. Régulièrement, nous recevons courriers et e-mails, provenant de personnes qui sont désemparées, face à des mauvais esprits (supposés ou réels) dont elles ne parviennent pas à se débarrasser. Nous ne pouvons décemment que les inviter à stopper toute expérience, afin que leurs désordres psychologiques, déjà évidents, ne s’aggravent pas davantage. Ainsi donc, Chers Correspondants, quelle que soit votre curiosité et votre soif d’expérience, ayez la sagesse de faire les choses dans l’ordre. Commencez par vous instruire, découvrez l’au-delà par la lecture des grands auteurs spirites, et ensuite, vous y verrez plus clair. » Allan Kardec entendit parler pour la première fois des tables tournantes en 1854 et fut tout d’abord très sceptique. Après avoir observé assidûment les manifestations des Esprits par la méthode expérimentale, il prit connaissance de cinquante cahiers de communications qu’il synthétisa et qui formèrent la base du livre des Esprits. Liens sources Centre Spirite : https://www.cslak.fr http://kardec.fr/index.php?lng=fr https://www.usff.fr https://www.cesakparis.fr


CE QUI, DANS L'ENSEIGNEMENT CHRÉTIEN NE S'EXPLIQUE QU'A L'AIDE DU COMMENTAIRE SPIRITE

Publié par Un spirite sur 5 Décembre 2022, 11:19am

Catégories : #ANDRÉ LUIZ, #Allan Kardec, #Ange gardien, #CHICO XAVIER, #Centre Spirite, #Croyance, #DIVALDO FRANCO, #Doctrine Spirite, #LÉON DENIS, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme, #VICTOR HUGO

CHAPITRE V 

CE QUI, DANS L'ENSEIGNEMENT CHRÉTIEN NE S'EXPLIQUE QU'A L'AIDE DU COMMENTAIRE SPIRITE

 

 

Mais à différentes époques de l'humanité Terrestre, Dieu a permis que certains hommes reçussent, sous une forme spéciale, les communications des Esprits, et que ces communications prenant particulièrement, aux moments de transformation, un caractère plus général, se produisissent sous la forme de phénomènes. C'est là, nous le démontrerons, ce qui est arrivé notamment à la venue de Jésus, et ce qui arrive de nos jours d'une manière plus parfaite, puisque nous ne trouvons, dans l'histoire, aucune trace de communications par le moyen de l'écriture. Est-ce à dire qu'il y ait eu plusieurs Révélations apportant à l'homme des règles différentes ? Nullement. Les révélations ont toutes eu un but unique : le progrès des Esprits incarnés. Comment ? En leur enseignant le moyen d'exécuter d'une façon de plus en plus parfaite la loi immuable des humanités, applicable dans son principe à tous les mondes. Ces révélations ont varié seulement quant A LA FORME de leur manifestation et AUX DÉTAILS de l'enseignement mis successivement en rapport avec le degré d'avancement intellectuel et moral des Esprits qui le recevaient. « Mis en rapport avec leur degré d'avancement intellectuel disons-nous. – Un exemple fera saisir notre pensée. Voici deux élèves, l'un de quatrième, l'autre de rhétorique, auxquels on explique un passage de Virgile. Il est évident que, pour tous deux, c'est le même texte, qui sera l'objet des commentaires du professeur. Mais celui-ci fera-t-il ressortir de la même manière, pour l'élève de quatrième et pour l'élève de rhétorique, les beautés de l'auteur latin ?... Non, car le premier ne comprendrait pas certaines explications que le second saisirait parfaitement. Pourquoi ? Parce que le premier n'aura pas la somme d'instruction préalable qui lui serait nécessaire pour apprécier ce qui sera compris par l'autre. Ce qui est vrai, dans ce cas, est également vrai dans celui de la révélation telle que nous l'entendons, car les diverses révélations accordées à l'homme ne constituent pas des lois différentes, mais uniquement des commentaires plus parfaits d'une loi immuable s'appliquant à l'universalité des mondes. Voilà pourquoi Jésus a pu dire : Je ne suis pas venu détruire la loi (du Sinaï), mais la compléter. (Non veni solvere legem, sed adimplere.) « Mis en rapport avec le degré d'avancement moral des Esprits incarnés », avons-nous ajouté, car autrement la loi de réparation qui est imposée aux incarnés serait violée, puisque leur progrès ne serait plus leur oeuvre, mais celui des Esprits qui leur auraient révélé des choses auxquelles ils n'auraient pas encore mérité d'atteindre. Dans une révélation, il faut donc distinguerLes diverses révélations ne sont qu'un enseignement de plus en plus complet d'une loi 81 immuable s'appliquant à l'universalité des mondes. – La différence des révélations est dans la différence de l’enseignement destiné à nous mettre à même d'exécuter plus parfaitement cette loi, et dans la forme de la manifestation de l'enseignement. – La chute des anges. – La chute de l'homme et le péché – L'ange gardien. – Le Purgatoire. – Le langage des Paraboles. – L'enseignement des Apôtres. 145. – Nous allons aborder tout à l'heure la question de Jésus, de sa nature, de sa mission, de son enseignement. Mais il nous paraît utile de préparer le lecteur à ce qu'il va lire, en lui démontrant dès ce moment, par quelques exemples, combien sont fondées les déclarations des Esprits , 82affirmant que leur mission est de rétablir l'enseignement de Jésus sur ses VÉRITABLES assises. — Prouvons donc, à l'appui de leur affirmation, que certains des dogmes du Christianisme ne s'expliquent que par le commentaire spirite ; prouvons ensuite que, dans les Livres canoniques, le mot Esprit ne peut être pris que dans le sens spirite. – Lorsque nous serons arrivés à faire ces deux preuves, nous serons bien près d'avoir démontré que la doctrine spirite n'est autre que la doctrine chrétienne dégagée des erreurs que les siècles d'ergotage qu'elle a traversés ont entassé sur elle.

146. – Nous avons dit que, dès son apparition sur la Terre, l'homme avait été en rapport (très probablement par la pensée seulement) avec les Esprits non incarnés, notamment avec un Esprit familier (l'Ange gardien de la doctrine catholique), qui est plus particulièrement en relation avec chacun de nous ; nous avons ajouté que le degré d’élévation de cet Esprit est proportionnel à celui de l'incarné, et qu'il est intéressé à faire progresser ce dernier afin de mériter de progresser lui-même. D'où il suit qu'entre l'humanité terrestre et les humanités désincarnées, il y a une révélation incessante provenant d'innombrables révélations individuelles entre des mondes qui se complètent.

Mais à différentes époques de l'humanité Terrestre, Dieu a permis que certains hommes reçussent, sous une forme spéciale, les communications des Esprits, et que ces communications prenant particulièrement, aux moments de transformation, un caractère plus général, se produisissent sous la forme de phénomènes. C'est là, nous le démontrerons, ce qui est arrivé notamment à la venue de Jésus, et ce qui arrive de nos jours d'une manière plus parfaite, puisque nous ne trouvons, dans l'histoire, aucune trace de communications par le moyen de l'écriture. Est-ce à dire qu'il y ait eu plusieurs Révélations apportant à l'homme des règles différentes ? Nullement. Les révélations ont toutes eu un but unique : le progrès des Esprits incarnés. Comment ? En leur enseignant le moyen d'exécuter d'une façon de plus en plus parfaite la loi immuable des humanités, applicable dans son principe à tous les mondes. Ces révélations ont varié seulement quant A LA FORME de leur manifestation et AUX DÉTAILS de l'enseignement mis successivement en rapport avec le degré d'avancement intellectuel et moral des Esprits qui le recevaient. « Mis en rapport avec leur degré d'avancement intellectuel disons-nous. – Un exemple fera saisir notre pensée. Voici deux élèves, l'un de quatrième, l'autre de rhétorique, auxquels on explique un passage de Virgile. Il est évident que, pour tous deux, c'est le même texte, qui sera l'objet des commentaires du professeur. Mais celui-ci fera-t-il ressortir de la même manière, pour l'élève de quatrième et pour l'élève de rhétorique, les beautés de l'auteur latin ?... Non, car le premier ne comprendrait pas certaines explications que le second saisirait parfaitement. Pourquoi ? Parce que le premier n'aura pas la somme d'instruction préalable qui lui serait nécessaire pour apprécier ce qui sera compris par l'autre. Ce qui est vrai, dans ce cas, est également vrai dans celui de la révélation telle que nous l'entendons, car les diverses révélations accordées à l'homme ne constituent pas des lois différentes, mais uniquement des commentaires plus parfaits d'une loi immuable s'appliquant à l'universalité des mondes. Voilà pourquoi Jésus a pu dire : Je ne suis pas venu détruire la loi (du Sinaï), mais la compléter. (Non veni solvere legem, sed adimplere.) « Mis en rapport avec le degré d'avancement moral des Esprits incarnés », avons-nous ajouté, car autrement la loi de réparation qui est imposée aux incarnés serait violée, puisque leur progrès ne serait plus leur oeuvre, mais celui des Esprits qui leur auraient révélé des choses auxquelles ils n'auraient pas encore mérité d'atteindre.Dans une révélation, il faut donc distinguer deux choses : l'enseignement en lui-même et le mode de transmission de l'enseignement. – Nous verrons bientôt si l'enseignement qui nous est apporté par les esprits est conforme à celui de Jésus ; si le mode de transmission de leur enseignement est le même que celui auquel les livres canoniques font allusion et qui se développa après la mort du Maître. – Si nous arrivons à démontrer que les agents de l'enseignement spirite du XIXe siècle ne sont autres que les agents de l'enseignement chrétien des Ier et IIe siècles, nous aurons prouvé qu'aux uns comme aux autres s'appliquent ces paroles que saint Jean met dans la bouche de Jésus (chap. XIV).

26. — Mais le Paraclet (l'Esprit saint) que mon Père enverra en mon nom, vous instruira de 83 tout et vous rappellera les choses que je vous aurai dites. Le spiritisme vient, en effet, les rappeler, mais, en même temps, il vient chasser les vendeurs du temple et réduire à néant les erreurs accumulées depuis des siècles en montrant à l'homme les moyens de ramener la doctrine de Jésus à sa simplicité sublime. 147. – Afin, d'éviter au lecteur de nombreuses et fatigantes recherches, nous avons pris le parti, lorsque nous aurons à citer des textes des Livres canoniques, de reproduire le passage en entier, ce qui nous permettra, chemin faisant, de signaler un certain nombre d'erreurs de traduction , 84voire même de suppressions. Nous aurions désiré pouvoir nous servir pour ces citations du texte latin, ou mieux encore du texte grec, puisque nous n'aurions pas eu, dans ce cas, à subir la traduction du grec en latin, mais ce système aurait eu l'inconvénient de restreindre le nombre de ceux qui nous liront. ‒ Nous avons dû, en conséquence, recourir au texte français en ayant soin de le comparer avec le texte latin et le plus souvent avec le texte grec. Et maintenant, passons en revue certains enseignements de l'Eglise qui ne deviennent intelligibles qu'à l'aide de l'explication qu'en apporte la doctrine spirite. § 1er. ‒ La chute des Anges 148. ‒ Bornons-nous à faire remarquer, car nous avons déjà donné l'explication de cette croyance, que nulle part dans les Evangiles il n'est question de ce que la tradition chrétienne a appelé la chute des Anges. On ne saurait donc y voir que la réminiscence d'une tradition ancienne venue de l'Inde à Babylone, recueillie par les Hébreux pendant leur captivité, consignée par Job, par Isaïe, par Ezéchiel dans leurs écrits et transmise au Christianisme par les premiers Juifs qui embrassèrent la doctrine de Jésus, puisqu'il y est fait allusion dans la seconde Epître de saint Pierre (II, 4).

Cette chute des Anges, dont on avait eu besoin pour créer les Démons, est maintenant facilement explicable, puisque, dans le langage des premiers chrétiens, le mot Ange, sans qualificatif, était synonyme d'Esprit, également sans qualificatif. La chute des Anges équivaut donc à la chute de l'Esprit coupable d'infraction à la loi à laquelle il est soumis, infraction qui a rendu nécessaire la réparation qu'il accomplit à l'état d'incarnation. ‒ C'est ce qu'explique la première cérémonie qui fait le Chrétien : le Baptême. Elle a pour but, comme les ablutions des Indous dans les eaux du Gange, de rappeler à l'homme qu'il a à se laver d'une faute antérieure et personnelle. Mais, pour lui maintenir ce sens, il eût fallu admettre le principe de la pluralité des existences, et alors les successeurs de Jésus ont modifié l'allégorie en disant : le Baptême est l'effacement d'une faute originelle... de la faute d'Adam dont tous ses enfants ont hérité.

§ 2. ‒ La chute de l'homme et le péché originel 149. ‒ Voici un nouveau point de la doctrine chrétienne que, seul, l'enseignement spirite parvient à faire comprendre. La chute de l'homme n'est autre que la chute de l'Ange et, par conséquent, que la chute de l'Esprit. Mais, à côté de cette chute de l'homme, vient se placer dans l'enseignement chrétien la croyance à un péché originel par lequel on a cherché à expliquer ces dispositions qui incitent l'homme à faire plus particulièrement telle action mauvaise. Avons-nous besoin d'insister sur ce qu'il y a de véritablement odieux dans ce dogme issu des siècles de discussion et d'ergotage qui ont suivi la mort de Jésus ; ‒ dans ce dogme qui nous représente comme responsables devant Dieu, souveraine justice, d'un fait complètement indépendant de notre volonté ! Dans ce dogme, le spiritisme trouve encore un souvenir faussé de la chute de l'Esprit, car il nous montre comment, avant notre incarnation, nous avons pu avoir une faute originelle à effacer, et comment cette faute est nôtre et non le fait de celui que l'Eglise appelle notre premier père ; ‒ il 85 nous fait comprendre également pourquoi nous n'avons pas tous les mêmes penchants ; pourquoi ces penchants sont plus ou moins violents ; ‒ il nous fait connaître encore que ces propensions que nous désignons sous le nom de Passions sont la trace du péché originel de chacun de nous, c'est-à-dire d'une faute commise dans une existence précédente ; ‒ il nous dit que ces passions constituent précisément la difficulté contre laquelle chacun de nous doit établir la lutte ; ‒ que sortant triomphants de cette lutte, nous arriverons à les atténuer, ce qui est tout naturel, puisque la réparation se trouvera par cela même amoindrie ; ‒ qu'en nous y abandonnant, au contraire, elles deviendront de plus en plus violentes, ce qui sera tout aussi naturel, puisque, de jour en jour, s'augmentera le passif que nous aurons à racheter. Avec le système des incarnations successives, quoi de plus simple, quoi de plus rationnel que toutes ces choses sur lesquelles on a tant disserté, écrit tant de volumes, pour arriver à quoi ?... A une négation de la justice de Dieu ! Que penserait-on aujourd'hui d'un juge qui condamnerait un homme à mort sous prétexte qu'il y a 6.000 ans (bien entendu, nous ne discutons pas ce chiffre), 

l'un des aïeux de cet homme aura commis un meurtre ? ‒ Il n'y aurait qu'un cri dans le monde : qu'on l'envoie à Bedlam ou à Charenton ! Et, en effet, ce serait la seule chose raisonnable à faire. ‒ Et, cependant, n'est-ce point quelque chose de plus odieux encore que l'enseignement de l'Eglise, avec son péché originel, prête à la souveraine justice de Dieu . 86§ 3. ‒ Le Purgatoire. 150. ‒ Nous demanderons où l'Eglise a pris ce dogme. En a-t-elle trouvé trace dans les Evangiles qui devraient être la seule règle de ses enseignements, puisqu'elle les a choisis parmi tant d'autres comme renfermant la vérité ? ‒ Nullement. ‒ Ni de près, ni de loin, il n'en est fait mention. Le Purgatoire serait-il donc une pure invention de l'Eglise, qui aurait reculé devant l'énormité de l'Enfer appliqué à des fautes qu'elle reconnaissait elle-même ne pas le mériter ? ‒ Nullement encore, le Purgatoire est au contraire la vérité : ‒ c'est, le temps de l'incarnation, et, par conséquent, de la réparation. Pourquoi donc les Pères des premiers siècles n'ontils pas voulu proclamer le véritable Purgatoire qui, seul, explique comment il ne peut y avoir sur la terre un seul homme complètement heureux ? Parce qu'il leur eût fallu proclamer en même temps la pluralité des existences. L'Eglise a préféré prêcher l'Enfer tel qu'elle le faisait, afin d'épouvanter le monde, de le soumettre à sa volonté par la terreur, recommandant aux initiés, ‒ et saint Jérôme était placé trop près du pape Damase pour ne pas en être, ‒ de bien se garder de parler de réparation et de pardon « à ceux à qui la crainte est utile, afin que, redoutant les supplices, ils s'abstiennent de pécher ». (Voir n° 144.) A cette question du Purgatoire, tel que l'Église l'enseigne, se lie celle des Indulgences, de ces indulgences dont le bénéficiaire peut, à sa volonté, faire application, soit à lui, soit aux âmes du Purgatoire. ‒ Nous ne sachions pas qu'il en ait été grandement question avant l'année 1095, époque à laquelle Urbain II accorda une indulgence plénière à tous les croisés qui prendraient les armes pour la délivrance de la Terre Sainte. Mais ce que l'histoire nous apprend, c'est qu'au XVIe siècle, elles entrèrent dans le commerce, que Jules II et Léon X battirent monnaie avec elles, et il paraît qu'on en vendit beaucoup, puisque c'est avec l'argent qu'elles produisirent que fut construit Saint-Pierre de Rome. Jésus, dans les enseignements particuliers qu'il distribuait aux Apôtres et à ses disciples de prédilection, leur a-t-il parlé des moyens pour l'incarné d'obtenir la remise de tout ou partie de la réparation qu'il a encourue ? Leur a-t-il dit que l'un de ces moyens était de prier pour les morts, c'est-à-dire pour les Esprits souffrants qui, ayant insuffisamment réparé pendant leur Purgatoire sur la Terre, continuaient leur Purgatoire à l'état d'Esprit ? Ce qu'il aurait appris ainsi aux siens est-il passé comme une tradition à travers les premiers siècles pour se développer aux siècles suivants ? ‒ C'est possible, c'est même probable. ‒ Toujours est-il que, comme un grand nombre de points faussés par l'interprétation de l'Église, la doctrine des Indulgences repose sur un principe vrai, puisque tout Médium a pu en avoir la confirmation. Oui, il est vrai que l'incarné peut venir en aide à son frère désincarné qui, ayant imparfaitement réparé, continue à subir l'aiguillon de la souffrance, comme incitation au repentir ; ‒ qu'en priant pour lui, en déterminant en lui ce repentir, il peut l'amener à mériter l'atténuation de la réparation qui continue à peser sur lui ; ‒ qu'en agissant ainsi, l'incarné mérite lui-même l'atténuation de la réparation qu'il a encourue, et, si l'on veut : indulgence. Tout cela est vrai, mais tel que l'explique le commentaire spirite. ‒ Seulement, ce pardon, ce n'est pas l'Église qui l'octroie, en vertu du pouvoir qu'elle prétend lui avoir été donné « de lier et de délier » ; c'est Dieu qui l'accorde, non comme une faveur pour l'incarné, mais comme la compensation, par un acte méritoire, d'une réparation méritée.  

§ 4. ‒ Le langage des paraboles 151. ‒ Avant d'être spirite, nous nous sommes pris bien souvent à nous étonner du langage obscur de Jésus, et à nous demander l'explication de cette phrase que l'on rencontre si souvent dans les Évangiles : « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. » ‒ Pourquoi, nous disions-nous, Jésus ne s'est-il pas exprimé plus clairement ? Pourquoi ce manque de netteté dans un grand nombre de ses discours ? Pourquoi ce soin qu'il prenait de réserver certaines explications pour ses Apôtres ? Jésus venait pour enseigner ; pourquoi donc alors le vague de son enseignement ? N'est-ce point à ce manque de précision qu'il faut attribuer la formation de tant de sectes, qui, toutes, prétendent représenter sa doctrine ? L'enseignement spirite fournit l'explication cherchée, car il nous montre que Jésus ne pouvait faire autrement. Nous allons voir bientôt ce qu'était Jésus. Mais, tout missionnaire de Dieu qu'il a été, il ne pouvait aller à l'encontre des lois que le Créateur a posées à ensemble des Esprits. ‒ Les Esprits incarnés auxquels Jésus s'adressait appartenaient à un certain degré, ‒ degré inégal, ‒ de la hiérarchie spirite. Plus avancés intellectuellement, et surtout moralement, que ceux qui étaient incarnés du temps de Moïse, par exemple, ils pouvaient supporter et mériter une révélation plus complète, en d'autres termes la révélation de moyens plus efficaces d'arriver à la réparation, but de leur incarnation. ‒ Mais encore fallait-il qu’il y eût pour eux possibilité de comprendre en même temps qu'une difficulté à vaincre proportionnelle au mérite qu'ils devaient acquérir pour l'opposer à leur démérite antérieur. ‒ Or, si Jésus, par exemple, avait ouvert devant les pauvres pécheurs du lac de Tibériade le livre des Lois naturelles qui gouvernent les mondes, qu'y eussent-ils compris ? Et, d'un autre côté, s'il avait pu révéler à tous les hommes, indistinctement, des lois qui n'auraient correspondu, ni à leur degré d'élévation comme Esprits, ni au degré de réparation qu'ils avaient encouru, les lois de Dieu n'eussent-elles pas été faussées, puisqu'il n'aurait pas existé pour eux une difficulté en rapport exact avec la réparation à accomplir.

152. ‒ Ceci explique pourquoi les Esprits ne peuvent transmettre à leurs frères incarnés qu'une certaine somme d'enseignements, suffisante pour les aider à progresser ou à réparer, insuffisante pour leur enlever le mérite de leur progrès. Ceci explique également pourquoi Jésus refusait d'accomplir des signes (signa) devant certaines personnes qui lui en demandaient , et pourquoi il les accomplissait de préférence devant les 87 apôtres. ‒ Quelle pouvait être la raison d'un pareil refus, puisqu'au premier abord, il semble que Jésus n'avait qu'à vouloir pour entraîner toutes les convictions au moyen de signes publics éclatants ? Pourquoi, par exemple, n'est-il pas descendu de la croix à la face de tout un peuple qui ne lui demandait que cette preuve de son apostolat pour tomber à ses pieds ? Ce n'est pas parce 88 qu'il ne pouvait obtenir de Dieu un pareil témoignage de sa mission, c'est parce qu'en présence d'un tel miracle le libre arbitre de l'homme n'aurait plus eu à s'exercer, et qu'ainsi eût été violé ce principe de la loi immuable de Dieu qui veut que l'Esprit répare par lui-même ce qu'il a à réparer. 153. ‒ Il ne s'agit pas seulement ici d'une simple interprétation donnée par les Esprits à l'emploi du langage parabolique par Jésus. Nous allons trouver dans les Evangiles la confirmation de ce que nous avançons. Jésus vient de distribuer son enseignement à la foule, et cela au moyen d'une parabole. (Il s'agit de la parabole du semeur.) Ses disciples eux-mêmes ne la comprennent pas, et, demeurés seuls avec lui, ils s'enquièrent du sens caché de son discours. Avant de satisfaire à leur désir, il leur dit : 11. ‒ Il vous a été donné de connaître le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux qui sont en dehors de vous, tout se traite en paraboles. 12. ‒ Afin que voyant, ils voient et ne distinguent pas, et qu'entendant, ils entendent et ne comprennent pas, A MOINS QUE UN JOUR ils se convertissent et que leurs péchés leur soient remis . 89Et l’Evangéliste ajoute : 33. — Et il leur tenait des discours au moyen de nombreuses et semblables paraboles, suivant ce qu'ils pouvaient entendre. 34. ‒ Et il ne leur parlait pas sans paraboles, mais en particulier, il expliquait tout à ses disciples. Pourquoi donc cette différence d'enseignement ? Jésus, dit l'Evangéliste, parlait par paraboles suivant ce que (ses auditeurs, moins les Disciples) pouvaient entendre ! Cela signifie-t-il que Jésus choisissait cette forme de prédication afin de se mettre plus à la portée de ceux qui l'écoutaient ? Non, assurément, car il était plus difficile de comprendre un enseignement parabolique qu'un enseignement clair et direct, et la preuve, c'est que ses disciples ne comprenaient pas toujours eux-mêmes le premier et qu'ils avaient besoin de recourir à des explications. Saint Marc nous le dit (ch. IV) 10. ‒ Et lorsqu'ils furent SEULS, les douze qui étaient avec lui l'interrogèrent sur le sens de la parabole. Donc, ce que l'Evangéliste a voulu dire et a dit effectivement, c'est que Jésus commentait sa doctrine suivant que ceux qui l'écoutaient, à raison de leur degré d'élévation comme incarnés, méritaient d'entendre, et, en effet, saint Marc ajoute qu'en particulier, il expliquait tout à ses disciples. 154. ‒ L'un des grands arguments que l'on invoque contre le Spiritisme est puisé dans ce fait : d'une part, que les Médiums ne peuvent répondre à toutes les questions qui sont posées, ou n'y répondent souvent que d'une façon insuffisante ; de l'autre, qu'il leur arrive de ne pas pouvoir reproduire devant certaines assistances quelqu'un de ces phénomènes frappants qu'ils ont produits devant certaines autres. ‒ Les personnes qui ont été moins favorisées se font une arme de cette impuissance et s'en vont répétant, et peut-être même croyant, que c'est à l'impossibilité où s'est trouvé le Médium de tromper leur attention ou leur science qu'il faut attribuer son insuccès. D'où cette conséquence que, suivant les moins bien partagés, il n'y a parmi les adeptes du Spiritisme, que des dupeurs et des dupés. I1 y a plusieurs motifs aux deux faits signalés et qui, d'ailleurs, sont exacts. Nous avons déjà dit pourquoi le Médium ne pouvait obtenir des réponses à toutes les questions posées, et cependant nous répéterons encore : le Médium, au double point de vue intellectuel et moral, occupe un rang quelconque dans la hiérarchie des Esprits incarnés. Il n'obtiendra donc que proportionnellement à ce rang ; autrement, il pourrait progresser sans effort, recevoir des enseignements immérités qui lui permettraient de franchir les degrés qui le séparent des degrés supérieurs. Serait-ce juste ? Non. Donc, cela n'est pas. 155. ‒ Avant de nous être rendu compte, grâce aux communications qui nous ont été faites par les Esprits, de la loi qui régit les rapports des incarnés avec les non-incarnés, que de questions n'avons-nous pas adressées inutilement aux Esprits, sur des matières à l'égard desquelles nous aurions désiré être renseigné ! En voici un exemple. ‒ Dans des notes que nous venons de consulter, nous trouvons, la question suivante que nous adressions à un Esprit accompagnée de la réponse qu'il nous a faite et qui explique très clairement pourquoi le Médium ne peut pas tout obtenir. 

Demande ‒ Dans les mondes supérieurs au nôtre, les incarnés possèdent-ils des sens plus nombreux que les incarnés sur notre Terre ? Réponse. ‒ Oui certainement. Et comme nous cherchions à connaître quels pouvaient être ces sens : « Ne nous demande donc pas, nous fut-il répondu, ce que nous ne pouvons te faire comprendre et ce que tu ne peux comprendre. Réfléchis donc : nous ne pouvons te transmettre notre pensée qu'a l'aide de mots susceptibles de lui donner une forme destinée à te faire concevoir une pensée semblable. Or, de quels mots pourrions-nous nous servir pour faire naître en toi l'idée d'une chose qui existe, il est vrai, mais qui pour toi est comme si elle n'existait pas, puisque tu ne la connais pas. Suppose que ton cerveau soit un piano dont des mots représenteraient les cordes qui produisent le son. Est-ce qu'en dehors du clavier tu pourrais produire un son ? Non, car il y a absence de corde. La corde est pour le son ce que le mot est pour la pensée, car si la corde fait vibrer le son, le mot fait vibrer la pensée. Restreins donc tes questions dans les limites de ce qu'il nous est possible de te dire, et dans les limites de ce que tu peux comprendre. » 156. ‒ Voici donc la réponse à la première partie de l'objection. Nous passons à la seconde : ‒ Pourquoi un Médium qui aura été plusieurs fois l'intermédiaire de certains phénomènes devant telles personnes, ne pourra-t-il être l'intermédiaire des mêmes phénomènes devant telles autres ? Nous dirons : Il suffit pour cela que ces personnes ne se trouvent pas, comme incarnés, dans une situation à mériter le signe qu'elles réclament, parce que ce signe déterminerait chez elles une facilité de réparation non justifiée. C'est pour cette raison que les Médiums obtiennent généralement moins devant les assistances nombreuses. Ils ont, en effet, plus de chance d'y rencontrer une individualité qui, à elle seule, constituerait un obstacle. On dit souvent qu'il faut que le milieu soit sympathique au Médium. Cela n'est pas absolument exact. Ce qu'il faut, c'est que le Médium soit dans un milieu méritant le phénomène, abstraction faite de la loi ou de l'incrédulité des personnes présentes. Nous nous attendons à ce que plusieurs prennent en mauvaise part cette observation. Mais nous sommes ici pour répéter ce qui nous a été ordonné. 

§ 5. ‒ L'enseignement des Apôtres. 157. ‒ L'enseignement des Apôtres, lui aussi, n'est intelligible en nombre de cas qu'à l'aide de la clé qu'en donne l'enseignement spirite. Signalons-en quelques-uns sans trop nous appesantir sur ce point, parce que nous aurons l'occasion, dans les chapitres suivants, de faire appel à des textes qui viendront confirmer notre dire. Dans sa première Epître aux Corinthiens (chap. XV), saint Paul suppose qu'on lui adresse cette question : 35. ‒ Comment ressusciteront les morts et avec quels corps viendront-ils ? 90 Voici sa réponse 42. ‒ Il en sera ainsi à la résurrection des morts : le corps est engendré corruptible, il ressuscitera incorruptible ; 43. ‒ Il est engendré dans l'ignominie, il ressuscitera dans la gloire ; il est engendré dans la faiblesse, il ressuscitera dans la force ; 44. ‒ Il est engendré corps animal , il ressuscitera CORPS SPIRITUEL (spirite), car il y a un 91corps animal et un corps spirituel (spirite), ainsi que cela est écrit. Ce que nous tenons à relever dans ce dernier verset, c'est la distinction des corps qu'il établit nettement : celle du corps animal qui se réduit en poussière, rentre dans ce dont il est sorti, et celle du corps spirite servant d'enveloppe à l'âme et qui rentre, lui aussi, dans les mondes des invisibles. Une remarque est à faire à l'égard des mots : corps spirituel dont se servent les traductions françaises, et pour justifier ceux de corps spirite que nous employons. Saint Jérôme avait à rendre en latin le mot grec : πνευματιϰὁς (pneumatikos), adjectif dérivant du substantif πνευμϰ (pneuma), qui signifie Esprit. En général, saint Jérôme a rendu ce mot par spiritualis, que les traducteurs français ont rendu à leur tour par celui de spirituel. ‒ Mais il est à observer que lorsque saint Jérôme s'est trouvé en présence du mot pneumatikos appliqué au corps, il s'est servi, non point de l'expression spiritualis, mais de celle de SPIRITALIS, qui constitue un néologisme latin, puisque nous ne le rencontrons pas dans les dictionnaires. Il est donc évident que saint Jérôme ayant à traduire le mot pneumatikos appliqué par le texte grec à un corps, a voulu marquer une différence entre cette spiritualité et celle de l'âme, par exemple. De là le mot SPIRITALIS employé par lui. Or, si saint Jérôme a inventé ce mot latin pour rendre l'idée de ce corps spécial que le texte grec nomme pneumatikos, ne sommes-nous pas en droit d'inventer à notre tour le mot corps spirite et de signaler ce qu'il y a d'inacceptable dans l'annexion du mot spirituel à celui de corps dans les traductions françaises ? Comme rien n'est à négliger lorsqu'il s'agit de retrouver à dix-huit siècles de distance les empreintes d'une trace que l'on a cherché à effacer, nous ajouterons : si le mot pneumatikos est l'adjectif de pneuma, il doit avoir comme qualificatif le même sens que le substantif dont il dérive. Or, ouvrons le Dictionnaire, que trouvons-nous en regard du mot pneuma ? « Pneuma, Esprit, substance incorporelle qui est le principe de la vie dans l'homme. » Donc le corps pneumatikos de la doctrine spirite est bien le corps composé de cette substance incorporelle qui est le principe de la vie du corps matériel ; en un mot, ce corps est ce que nous appelons le Périsprit. 158. ‒ Dans les trois passages ci-après, nous allons nous trouver de nouveau en présence du mot πνευματιϰὁς (pneumatikos) employé par saint Paul, et nous verrons que là encore ce mot ne peut être entendu que comme équivalent à celui de spirite. Saint Paul s'adresse aux Corinthiens nouvellement convertis, et voici comment il s'exprime (Epître 1, chap. III) 1. ‒ Et moi aussi, mes frères, je n'ai pu vous parler comme à des (hommes) spirituels, comme à des enfants en Christ. 2. ‒ Je vous ai donné du lait à boire et non une nourriture fortifiante que vous n'auriez pas été capables de supporter. Que lire sous ce langage image ? Que saint Paul, avant d'arriver à un enseignement plus complet, commençait par dégrossir les nouveaux adeptes pour leur parler ensuite : … « comme à des spirituels ? » Non ; mais « comme à des spirites ». En d'autres termes, le mot spirituels employé par saint Paul a le même sens que celui que nous donnons au mot spirite. Au chap. XII de la même Epître, nous rencontrons le passage suivant : 1. ‒ Je ne veux pas, mes frères, que vous restiez ignorants des (dons) spirituels. (De spiritualibus nolo vos ignorare, fratres.) Il est clair que, pour arriver à un sens, il est nécessaire d'ajouter le substantif, dons, qui fait défaut, soit dans le texte grec (περὶ δὲῶ ὲν πνευμϰτιπῶν), soit dans le texte latin (de spiritualibus). Le mot, s'il était français dans ce sens, qui se rapprocherait le plus du texte, serait celui de : spiritualités. (Je ne veux pas, mes frères, que vous restiez ignorants des spiritualités.) Les traducteurs français ont eu d'ailleurs raison de compléter le sens par le mot dons (dons spirituels et, suivant nous, spirites), car dans les versets 7, 8, 9, 10, dont nous parlerons au chapitre suivant, saint Paul s'occupe de la manifestation de l'Esprit et des différentes formes de cette manifestation qui ne sont, à vrai dire, que des modes de médiumnité. Donc les dons spirituels des traductions françaises dont saint Paul va entretenir les Corinthiens (chap. XII) ne sont que des dons spirites et ne peuvent être que cela. 159. ‒ De la 1re Epître aux Corinthiens, passons enfin à l'Epître aux Galates, et nous allons y rencontrer le mot pneumatikos, employé une troisième fois dans un sens qui ne peut être que le sens de Spirite (ch. VI). 2. ‒ Mes frères, si un homme est tombé dans quelque faute, vous qui êtes spirituels (vos qui spirituales estis) redressez-le avec un Esprit de douceur.

La traduction française est, en effet, conforme au texte latin ; mais celui-ci diffère quelque peu du texte grec, lequel s'exprime ainsi : (ύμείς οῖ πνευμϰτιϰοὶ, c'est-à-dire : « O vous les spirituels (spirites), redressez-le... » Le mot, spirituels, dans cette acception, ne voulant rien dire, il est évident qu'il faut encore traduire par celui de spirites (ô vous qui êtes spirites). Par conséquent, soit que nous envisagions certains dogmes proclamés par l'Eglise et qui ne s'expliquent que grâce aux enseignements apportés par les Esprits, soit que nous recherchions, dans les oeuvres apostoliques la trace de notre doctrine, partout nous la rencontrons, la suivons pas à pas à travers les textes que l'on a omis de modifier et qui nous servent de repère. Ainsi commence à s'expliquer le lien qui rattache le spiritisme et le christianisme, et ces déclarations unanimes des Esprits supérieurs répétant à l'envi que le spiritisme n'a d'autre but que de rétablir le christianisme sur ses véritables assises.

 

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