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doctrinespiritenimes.over-blog.com

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Allan Kardec définit le Spiritisme comme une doctrine fondée sur l'existence, les manifestations et l'enseignement des esprits, possédant des lois morales et reposant sur une échelle spirite. Ce courant de pensée estime que les médiums peuvent communiquer avec les défunts, par l'utilisation d'une énergie spirituelle appelée périsprit. Fondé sur la croyance en Dieu, en la réincarnation et en la communication avec l'au-delà, le Spiritisme regroupe plusieurs millions d'adeptes à travers le monde. CHARTE - INFORMATIONS UTILES ET TRÈS IMPORTANT, Bien chers lecteurs, je conseille à toutes et à tous de bien lire la description du Spiritisme. Je vous rappelle que le Spiritisme n'a rien à voir avec la pratique médiumnique généralement répandue et utilisée à des fins matérielles, lucratives ou similaires. En conclusion, je vous déconseille d'adhérer à toute publicité à titre commercial (cabinets de voyance, etc.) La médiumnité est un don gratuit et non pas un marche-pied, donner gratuitement ce que Dieu a donné gratuitement. Bien à vous. Conseils d’un cercle Spirite : « Nous estimons qu’il est dangereux de s’aventurer à vouloir communiquer avec l’au-delà sans connaissances préalables. Lorsque l’on a une idée juste et suffisante des réalités spirites et médiumniques, on sait alors ce à quoi l’on s’expose en toute connaissance de cause. De plus, outre une formation théorique indispensable, une personne qui souhaite communiquer avec l’autre monde doit le faire dans le cadre d’un groupe structuré, expérimenté et averti qui saura faire face aux éventuelles difficultés, qu’il s’agisse des manifestations subconscientes ou d’interventions indésirables de mauvais esprits. En d’autres termes, nous déconseillons de pratiquer en dehors du cadre spirite. Régulièrement, nous recevons courriers et e-mails, provenant de personnes qui sont désemparées, face à des mauvais esprits (supposés ou réels) dont elles ne parviennent pas à se débarrasser. Nous ne pouvons décemment que les inviter à stopper toute expérience, afin que leurs désordres psychologiques, déjà évidents, ne s’aggravent pas davantage. Ainsi donc, Chers Correspondants, quelle que soit votre curiosité et votre soif d’expérience, ayez la sagesse de faire les choses dans l’ordre. Commencez par vous instruire, découvrez l’au-delà par la lecture des grands auteurs spirites, et ensuite, vous y verrez plus clair. » Allan Kardec entendit parler pour la première fois des tables tournantes en 1854 et fut tout d’abord très sceptique. Après avoir observé assidûment les manifestations des Esprits par la méthode expérimentale, il prit connaissance de cinquante cahiers de communications qu’il synthétisa et qui formèrent la base du livre des Esprits. Liens sources Centre Spirite : https://www.cslak.fr http://kardec.fr/index.php?lng=fr https://www.usff.fr https://www.cesakparis.fr


DIVERSES COMMUNICATIONS SPIRITES, Sur l'âme

Publié par Un spirite sur 29 Novembre 2022, 16:04pm

Catégories : #ANDRÉ LUIZ, #Allan Kardec, #Ange gardien, #CHICO XAVIER, #Centre Spirite, #Croyance, #DIVALDO FRANCO, #Doctrine Spirite, #LÉON DENIS, #Médiumnité, #Philosophie Spirite, #Réincarnation, #Science, #Spiritisme, #VICTOR HUGO

Sur l'âme

 

Dem. − Qu'est-ce que l'âme ? Rép. − L'âme est le principe intelligent de l'Esprit. − L'Esprit est la réunion, d'une part, d'une matière éthérée, fluidique, comme l'est toute matière échappant à vos sens, et d'une chose à peu près immatérielle que vous nommez âme. − Voyez-comme votre langue se prête peu à recevoir les communications des Esprits, puisque, lorsque nous voulons exprimer certaines idées, nous ne pouvons trouver chez vous les mots dont nous aurions besoin pour vous transmettre notre pensée. Ne suis-je pas en ce moment forcé de me servir du mot chose pour l'appliquer à l'âme. Or, l'âme étant incorporelle, n'est pas une chose, c'est l'âme ; ... de même que Dieu n'est pas un Esprit, c'est Dieu ! C'est dans l'âme que réside la vie intellectuelle ; c'est elle qui donne naissance à la pensée, qui la crée. Mais l'âme seule ne pourrait manifester la pensée qu'elle a formée ; il lui faut un agent, et cet agent est le périsprit. L'âme conçoit et veut ; le périsprit exécute, c'est-à-dire qu'il traduit matériellement la pensée en lui donnant la forme dont elle a besoin pour être perçue et comprise, soit par un Esprit incarné, soit par un Esprit non incarné. Tu t'étonnes que l'âme ne soit pas absolument immatérielle. Je vais t'en donner la preuve : c'est qu'elle ne peut rien concevoir d'immatériel, et elle ne le peut, parce qu'elle ne saurait concevoir rien qui serait au-dessus de son essence. Fais-y donc attention : l'idée elle-même porte en elle-quelque chose de matériel, puisqu'elle ne peut rien se représenter qui ne touche par un point infinitésimal à la matière. La preuve encore, c'est que pour que l'idée se forme, il faut qu'elle représente quelque chose. Or, par quoi représenter l'immatérialité ? Dis-moi que l'âme est un fluide quintessencié, rien de mieux mais c'est encore un fluide, et, par conséquent, c'est de la matière à laquelle obéit un autre fluide plus grossier : le Périsprit.

Ainsi donc : formation de la pensée par l'âme, première fonction ; formation des moyens de transmission de la pensée par le périsprit, seconde fonction. Le périsprit, c'est l'interprète. Docteur B ... Sur les animaux Dem. − Les animaux ont-ils une âme ? Rép. − Entendons-nous : Oui, les animaux ont une âme, en ce sens qu'ils ont en eux, comme l'homme, un principe intelligent. Ce principe intelligent, vous l'appelez instinct pour le différencier de l'âme de l'homme, et vous avez grandement raison ; car il y a entre l'âme et l'instinct une distance incommensurable. Je pourrais dire que l'instinct est à l'âme ce que l'âme est à Dieu. Par conséquent, entre chacun des termes de cette comparaison, il y a l'infini. Dem. − L'instinct de l'animal est-il immortel ? Rép. − Le principe immatériel de l'animal est immortel. Dieu ne fait rien d'incomplet. Or, il aurait fait quelque chose d'imparfait, s'il avait créé l'instinct de l'animal pour l'annihiler ensuite. Dieu est trop bon, entendez-le bien, pour faire rentrer dans le néant un être auquel il a donné la vie. N'est-ce point-là une nouvelle preuve de l'orgueil insensé de votre pauvre humanité ? Je suis plus parfait que les autres créatures qui m'entourent, se dit l'homme : donc, ces créatures ont été faites uniquement à mon intention, et lorsqu'elles meurent, leur instinct rentre à un foyer commun, en d'autres termes dans le néant, car là où il n'y a pas continuation d'identité, il y a annihilation. Ce raisonnement est de la force de celui-ci : j'habite la Terre, donc la Terre est le seul monde habité. Non, le principe intelligent de l'animal ne périt pas plus que le principe raisonnable de l'homme. Dem. − Mais il y a des espèces d'animaux qui ont disparu de la Terre. Leur instinct a donc été annihilé ? Rép. − N'y a-t-il donc pas d'autres mondes que la Terre ? Crois-tu que l'animal soit condamné à ne vivre que dans votre monde ? Crois-tu qu'il ne progressera pas aussi, mais en vertu d'une loi différente : de la loi assignée à l'instinct. Je continue : L'homme dit encore : l'animal est créé pour moi. Cela n'est vrai que dans une assez faible mesure. Il serait peut-être plus exact de dire : certains animaux sont prêtés à l'homme. Ces mots laisseraient mieux entrevoir que, dans la création, l'animal a un but principal auquel il concourt à l'aide de son instinct, et quelques-uns, un but accessoire qui est l'homme. Dem. − Alors les animaux auraient des existences successives ? Rép. − Mais sans doute. Toutefois les incarnations de l'instinct sont soumises à d'autres lois que les incarnations de l'Esprit. Le principe sur lequel elles reposent vous échappe et doit vous échapper. Ce dont vous ne sauriez douter, c'est que ces lois sont absolument justes.

Dem. − Après la mort de l'animal, que devient l'instinct ? Rép. − L'instinct, après sa séparation du corps, est presque immédiatement réincarné, car Dieu n'a pas créé l'instinct pour qu'il ait une existence à l'état d'instinct ; il l'a créé en vue de son incarnation. Toutefois, Dieu n'a pas voulu créer l'instinct, sans le faire participer à la loi générale du progrès. De ce que je viens de te dire, il résulte que, tandis que pour l'Esprit l'état exceptionnel est celui de l'incarnation, pour l'instinct, l'état exceptionnel et tout momentané est celui de la non-incarnation. 29 juillet 1866. .

 

Sur la pensée et sa transmission

 

ÉVOCATION Rép. − Je suis l'Esprit de celui que vous appeliez naguère A… , un savant qui croyait savoir 153quelque chose et qui reconnaît maintenant qu'il ne savait rien. Pauvre humanité ! comme je te plains de fermer les yeux à la lumière d'une révélation qui doit te conduire, si tu le veux, non seulement à la notion vraie des vérités morales et philosophiques, mais encore à celle de ces grandes lois que tu nommes la nature ! Dem. − Je vous ai évoqué dans l'espoir qu'il vous serait plus facile qu'à un autre Esprit de me donner des renseignements sur la manière dont la pensée se transmet, de vous à moi par exemple. Rép. − Je suis prêt à répondre à votre désir. Je dois seulement vous avertir qu'il ne m'est pas plus possible de vous faire comprendre dans leurs détails les choses qui sont encore un mystère pour l'humanité, qu'il ne vous est possible de les concevoir. Où pourrais-je trouver chez vous des mots pour vous expliquer ce qui n'est représenté par rien ! Pour vous communiquer ma pensée, je suis obligé de me servir de mots ; lorsqu'il n'en existe pas dans votre langue, de recourir à des périphrases, à des comparaisons, et lorsque aucune comparaison n'est possible, de vous dire : vous ne pouvez comprendre . 154Dem. − Je vous demanderai de vous mettre à ma portée pour me faire comprendre comment peut s'opérer la transmission de la pensée entre Esprits non incarnés, et d'Esprits non incarnés à Esprits incarnés. Rép. − Je puis au moins vous donner quelques indications à ce sujet. Quant à vous expliquer complètement le phénomène, il ne faut pas y prétendre. Partons du point connu pour arriver à l'inconnu. Vous savez que l'Esprit est la réunion de deux principes : d'un principe qui se rapproche de l'immatérialité et donne naissance à la pensée, et d'un principe fluidique qui sert à la manifester. La pensée est donc une production de l'âme ; je pourrais presque dire qu'elle n'est autre chose que l'âme prenant une forme... Mais, pauvre incarné que vous êtes, comment me rendre intelligible pour vous ? 155

La pensée d'Esprit à Esprit et d'Esprit non incarné à Esprit incarné se transmet par l'intermédiaire du périsprit. Cette transmission s'opère d'une manière analogue à celle des signes télégraphiques. Voici deux appareils. J'envoie de l'un à l'autre un courant ; à l'aide de ce courant, j'ai formé un signe qui peut, par conséquent, représenter une idée. Quel rôle a joué le courant dans la transmission de cette idée ? Celui du périsprit dans la transmission de la pensée d'Esprit à Esprit.

Dem. − Quand un Esprit est en communication avec moi, y a-t-il donc un courant périspritique entre lui et moi ? Rép. − Comment voudriez-vous qu'il en fût autrement ? En ce moment même, il y a un courant périspritique établi entre vous et moi ; mon périsprit est en communication avec le vôtre et il me sert, non pas seulement à vous transmettre ma pensée, mais encore à faire mouvoir vos doigts, et à leur donner l'impulsion nécessaire pour représenter cette pensée au moyen de caractères qui soient intelligibles pour vous. Pour être compris par vous, je dois employer vos expressions, votre langage. Ces expressions je vous les dicte par un acte de ma volonté, et par un second acte de ma volonté je fais en sorte que votre main trace les mots que j'ai pour ainsi dire prononcés mentalement. Seulement pour que ces mots deviennent pour vous la représentation d'une idée, il faut que vous ayez l'aptitude voulue pour comprendre cette idée et que les mots dictés par moi puissent la développer. Autrement, vous ne pourriez pas plus me comprendre que si je vous parlais dans une langue qui serait inconnue. Si vous voulez une comparaison, je vous dirai : votre Esprit est un dictionnaire ouvert pour moi, dans lequel je puise les mots nécessaires à l'idée que je veux vous, transmettre... A... (1864). Sur les Mondes. Dem. − Les mondes que nous voyons circuler dans les espaces sont-ils habités ? Rép. − Mais pourquoi donc auraient-ils été créés ? En vue de votre Terre peut-être, malheureuse petite planète, véritable atome dans l'infini !... Oui, tous ces mondes que vous voyez étinceler dans les cieux sont habités par des êtres plus ou moins parfaits à qui Dieu accorde de s'élever de l'un à l'autre, suivant qu'ils se purifient et s'améliorent. Parmi ces mondes, le vôtre est l'un des moins avancés... Voilà bien de quoi réduire l'orgueil des hommes ; mais ils ne voudront croire à cette vérité que lorsqu'ils seront venus nous retrouver, nous autres qui les avons devancés sur cette terre que vous habitez encore.

Dem. − Après sa séparation du corps, l'Esprit qui a mérité un commencement de récompense est-il immédiatement attaché à l'état d'Esprit à un autre monde ? Rép. − Aussitôt qu'il est parvenu à se dégager de son enveloppe corporelle, l'Esprit appelé à recevoir la récompense des bons Esprits est attaché à un monde en rapport avec son degré d'avancement. Dem. − Ces mondes sont-ils peuplés tout à la fois d'Esprits à l'état de non incarnation et d'Esprits à l'état d'incarnation ? Rép. − Oui mais le mot peuplé n'est pas un terme exact si vous l'appliquez aux Esprits désincarnés. Il vaut mieux dire que les mondes sont peuplés pour la plupart d'Esprits incarnés, et qu'à ces mondes sont attachés des esprits non incarnés. Attachés n'implique pas une permanence de demeure. Dem. − Pourquoi dites-vous que les mondes sont peuplés « pour la plupart » d'Esprits incarnés ?

Tous ne le sont-ils donc pas ? Rép − Non ; les mondes réservés aux Esprits purifiés ne sont et ne peuvent être habités que par des Esprits non incarnés. A…, ancien archevêque de Paris. Sur le libre arbitre Dem. − Comment allier le libre arbitre de l'homme avec la prescience de Dieu ? Rép. − Il n'y a pas d'avenir pour Dieu. Dieu sait donc en même temps que tu feras telle chose, mais aussi de quelle manière tu auras fait application de ton libre arbitre pour la faire. La prescience s'applique donc simultanément à l'acte que tu feras et à la volonté qui te le fera faire. Crois-tu, par exemple, que, si tu veux ouvrir le livre qui est devant toi, tu ne le pourras pas, parce que Dieu sait si tu l'ouvriras ou si tu ne l'ouvriras point ? Ta raison, ta conscience, tout ce qui pense en toi te dit que tu es libre, absolument libre de faire ce que tu voudras. Applique ce raisonnement aux choses les plus importantes, il sera tout aussi vrai. MON PERE. Sur les Esprits ... Les Esprits inférieurs ne sont pas plus avancés que les hommes ; il y en a même beaucoup qui sont au-dessous de l'homme, car l'homme est souvent un Esprit déjà bon, quelquefois un Esprit supérieur incarné. Or, malgré son incarnation, il est, dans ce cas, bien au-dessus des Esprits dont je te parle. Toutes tes erreurs viennent de ce que tu te figures qu'il y a une différence essentielle entre l'Esprit incarné et l'Esprit non-incarné. Rappelle-toi donc que ce sont les mêmes êtres, dans des situations différentes... MON PÈRE (1864).

Même Sujet. Dem. − L'Esprit, à l'état de ce que l'on a appelé son enfance spirite, a-t-il la connaissance de Dieu ? Rép. − Oui, il a la connaissance ou plutôt l'intuition de Dieu. Dem. − Dans quelles limites ? Est-ce comme nous ? Rép. − Comme vous, qui ? Est-ce que vous, par exemple, vous n'avez pas le sentiment de Dieu plus développé que ces hommes que vous nommez des sauvages ? Or, ce qui est vrai dans la position d'incarnation est également vrai dans la position de non-incarnation. La connaissance de Dieu est en rapport avec le degré d'avancement de l'Esprit.

Dem. − Il m'a été dit que ce principe de la loi naturelle : « ne pas faire à autrui ce qu'on ne voudrait pas se voir fait à soi-même », était applicable à l'Esprit. Comment, à l'état d'incarnation, peut-il être mis en pratique par l'Esprit ? Rép. − Cette question m’étonne. Mais est-ce que c'est le corps qui a des devoirs à remplir ? C'est l'Esprit qui l'anime, qui pense, lui qui raisonne et veut. Le corps n'est que l'agent. Est-ce que c'est le corps qui hait, qui calomnie, qui blasphème ? Non, le corps n'est toujours que l'agent irresponsable de la volonté à laquelle il obéit et qui, seule, est coupable. Par conséquent, l'Esprit à l'état de non-incarnation peut supporter les conséquences du bien ou du mal qu'il a pu faire. Je viens de te donner un exemple pour te permettre de comprendre. Maintenant, l'Esprit n'a-t-il pas des lois spéciales qu'il peut enfreindre ? Ceci est une autre question, mais ces lois il ne m'appartient pas de te les faire connaître et de te révéler les mystères d'en haut, autrement que dans des limites bien restreintes. Dem. − Le but de la création de l'Esprit est-il, comme l'Eglise l'enseigne, d'aimer, d'adorer et de servir Dieu ? Rép. − Dieu n'a pas créé les Esprits pour lui, mais pour eux. Seulement la création de l'Esprit étant le résultat d'un acte de l'amour de Dieu, Dieu a voulu, par une sorte de similitude, que l'amour de l'Esprit pour son créateur, l'amour de l'Esprit pour ses frères incarnés ou non-incarnés, le progrès qu'ils peuvent s'aider réciproquement à accomplir, fussent pour l'Esprit le moyen de justifier sa récompense. Dieu est charité. Dem. − Pourriez-vous me faire connaître ce que l'Esprit sait au moment de sa création, ou comment il acquiert la notion de la loi à laquelle il est soumis ? Rép. − L'Esprit, au moment où il est créé, reçoit la connaissance intuitive de l'existence de Dieu ; il reçoit le libre arbitre qui le suit à tous les degrés de l'échelle spirite ; il reçoit la révélation qui est déposée dans son âme de la grande loi de charité dont vous voyez la trace dans ce besoin qui pousse l'homme à vivre en société, parce qu'en société il peut plus facilement s'instruire, instruire, aider ou être aidé, et qu'ainsi il trouve les moyens d'exercer la loi de la charité.

Dem. − La loi à laquelle sont soumis les Esprits est-elle la même pour tous ? Rép. − Elle est la même pour tous, à tous les degrés et dans toutes les situations. Mais il est bien clair que Dieu ne demande pas à l'Esprit qu'il vient de créer la perfection d'exécution qu'il demande à l'Esprit qui a déjà progressé, qui sait plus, qui connaît d'une manière plus parfaite ce qu'il doit à son créateur et aux créatures ses soeurs. Vous ne réclamez pas d'un enfant ce que vous êtes en droit de réclamer d'un homme fait. Ainsi, même loi pour tous les Esprits, seulement différence entre les Esprits relativement à la perfection qui leur est demandée dans l'exécution d'une loi identique. 1865.

 

Sur les erreurs du Christianisme

 

...Ils sont bien coupables ceux qui, les premiers, ont porté atteinte à la doctrine de Jésus, proclamé la divinité de la créature et posé ainsi le principe de toutes les erreurs que l'homme a accueillies depuis lors, et contre une partie desquelles je me suis efforcé de lutter. Tu as obtenu de plusieurs l'aveu de leur faute ; que peux-tu désirer de plus ? Tu dois te pénétrer de ce qu'ils t'ont dit, et tu y trouveras l'origine de tous les dogmes que vous a transmis une tradition faussée ; de toutes les erreurs que Dieu vous permet aujourd'hui de renverser par un enseignement qui, n'arrivant pas à un seul, peut être contrôlé par tous les Médiums. C'est là la preuve de l'immense bonté de notre Père qui développe ainsi les moyens d'arriver à la vérité. N'est-ce point un témoignage admirable de cette bonté que la preuve directe mise ainsi à la portée de l'homme de la vérité de nos enseignements. Bénissez Dieu tous, vous qui êtes encore incarnés ; bénissez Dieu qui vous fait assister à ces temps prédits, aux temps du Royaume de Dieu. Ils sont proches, frères, ils sont proches ! Les temps arrivent, la lumière jaillit, le monde que tu habites, de progrès en progrès, est arrivé à la maturité. LUTHER (1866).

 

Christianisme et Islamisme

 

ÉVOCATION Rép. − Me voici, moi, l'Esprit de Mahomet. Dem. − Voulez-vous m'en faire le serment devant Dieu. Mais j'adjure l'Esprit qui est en rapport avec moi, s'il n'est pas celui qu'il dit être, de s'arrêter devant un faux serment qui lui attirerait un châtiment. − Je lui promets, dans tous les cas, de ne pas l'abandonner quand même il m'avouerait que son intention était de me tromper. Rép. − Je prends Dieu à témoin de mon serment : Je te jure que je suis bien l'Esprit de Mahomet. Dem. − Je désirerais que vous voulussiez bien me parler du spiritisme et de sa doctrine. Je ne précise rien, afin de vous laisser toute latitude pour ce que vous jugerez convenable de me dire. Rép. − Que pourrais-je ajouter à ce qui t'a été enseigné à cet égard ? Laisse-moi plutôt te parler de moi. En proclamant de nouveau ma faute, j'obtiendrai de Dieu sans doute un témoignage nouveau de sa miséricorde. Oui, j'ai enseigné aux hommes une doctrine fausse, que je savais fausse, mais j'avais un grand but que j'ai atteint en partie : constituer une religion qui fût intelligible pour tous, et ramener les populations idolâtres au milieu desquelles je vivais à la croyance en un Dieu unique, bon, miséricordieux, créateur des cieux et de la terre, et qui ne fût pas un de ces dieux de pierre devant lequel je voyais les miens prosternés. J'ai combattu le christianisme... non, j'ai combattu la doctrine qui prenait ce nom. Malheureusement, le but que je poursuivais n'a pas été seulement un but moral. Je me suis laissé entraîner par l'ambition, car j'ai voulu me faire puissant par la religion qui aurait dû me faire humble. Pourquoi me suis-je trompé sur la doctrine de jésus ? Si je l'avais connue, comme je l'ai connue trop tard ; si j'avais pu lire dans l'Evangile ce que j'y vois actuellement, crois-le bien : je me serais fait, au milieu des miens, le propagateur de cet enseignement sublimé. Je ne l'ai pas compris. Est-ce seulement par ma faute ? c'est surtout par celle de ces grands coupables qui ont modifié la doctrine de Jésus dans un but qui n'était pas meilleur que le mien. Dem. − Actuellement, au moins, appartenez-vous au rang des Esprits purifiés ? Rép. − Ne te fais pas illusion sur ma situation ; je ne suis pas arrivé au degré de la purification ; loin de là. Et si tu veux faire un heureux, tu prieras pour celui que l'on prie ! Ton imagination ne saurait se figurer quelle profonde douleur je ressens, quelle honte j'éprouve quand, de tous les points de la terre musulmane, j'entends mêler mon nom à celui de Dieu ! Tu ne saurais comprendre ce qu'a été pour moi ce supplice ! Mais Dieu est miséricordieux ; Dieu est clément ; il a eu pitié de mon repentir, et maintenant je suis heureux, car il m'a pardonné. Dem. − Le degré d'élévation auquel vous êtes parvenu vous permettra du moins de répondre à cette question : quelle influence le spiritisme peut-il, selon vous, avoir sur l'Islamisme ? Rép. − L'influence qui entrera dans les desseins de Dieu. Si Dieu veut que l'Islamisme tombe, l'Islamisme tombera comme toutes ces doctrines qui prétendent renfermer l'enseignement de Jésus, si Dieu veut qu'elles tombent... et Dieu le veut. Dieu le veut ! C'est le cri que poussaient autrefois les chrétiens contre l'Islamisme ; c’est le cri que le spiritisme peut lancer avec bien autrement de raison contre toutes les religions, car pas une ne représente, même par à peu près, la doctrine de Jésus.

 

MAHOMET.

 

Sur le Spiritisme

 

ÉVOCATION 156 Rép. − Me voici... l'Esprit de Napoléon (et comme en écrivant ce non je n'avais pu me défendre d'une certaine émotion, l'Esprit continue) : ce nom vous fait de l'effet ? Vous avez bien tort. Ce n'est plus que le nom d'un Esprit qui n'est pas aussi haut placé, à beaucoup près, que ceux qui ont daigné se communiquer à vous. Ne jugez pas les Esprits d'après ce qu'ils ont été sur la Terre, mais d'après ce qu'ils sont maintenant. Or, c'est maintenant qu'est l'important. Pensez-vous, par hasard, que je fasse ici grande figure parmi les Esprits qui m'entourent ? Nullement ; je ne suis plus rien, que ce que j'ai mérité d'être. Dem. − Voudriez-vous me dire quel est, suivant vous, le but du spiritisme ? Rép. − Le but du spiritisme ? Ne vous a-t-il pas été indiqué par de plus grands Esprits que moi ? Comment osez-vous contrôler par moi ce qui vous a été dit par eux !

Dem. − Ce n'est pas comme contrôle que je me permets de vous poser cette question. J'ai, en vous l'adressant, un but éminemment utile. Vous savez quel prestige votre nom exerce en France. Or, sur beaucoup de personnes la réponse que je sollicite de vous fera plus d'impression que celles qui m'ont été faites par les Esprits auxquels vous faites allusion. Rép. − Tant pis... mais vous avez peut-être raison. Je vous dirai donc : le spiritisme, c'est le christianisme fait chair. Dem. − Je ne comprends pas ; que voulez-vous dire ? Rép. − Vous demandez une explication ? Elle est cependant bien simple. Depuis des siècles, le christianisme n'a vécu que d'erreurs ; il a été entouré, enveloppé d'erreurs. Le nuage va se dissiper ; le spiritisme le déchirera. Grâce à lui, le christianisme apparaîtra tel qu'il est sorti des mains de son fondateur il sera pur de tout alliage ; il se posera devant l'humanité et dira : Maintenant, plus d'erreurs !

 

NAPOLÉON.

 

Même Sujet ÉVOCATION Rép. − Me voici ; je suis l'Esprit de Voltaire. Dem. − Voulez-vous m'en faire le serment devant Dieu, etc. (comme à la communication signée : Mahomet). Rép. − Je vous jure par le nom de Dieu et devant Dieu que je suis l'Esprit de Voltaire. Dem. − Etes-vous heureux ? Rép. − Je vous remercie de m'avoir posé, tout d'abord, cette question et du sentiment qui vous l'a fait poser. Oui, mon ami, je suis heureux, bien heureux. Ce n'est pas là, sans doute, ce que pensent certaines gens qui habitent votre pauvre petite Terre. Mais, rassurez-vous, Dieu ne juge pas comme eux. Dem. − Voudriez-vous me dire quel est le but du spiritisme ? Rép. − Le but du spiritisme est le but le plus sacré que je connaisse, car ce but est de détruire l'erreur et de proclamer la vérité morale et religieuse en ramenant l'humanité à la doctrine sublime de Jésus... Dem. − A l'état d'incarnation, croyiez-vous à Dieu ? Rép. − Comment est-il possible que vous me posiez cette question ! Oui, je croyais à Dieu, mais non pas au Dieu qu'on m'avait fabriqué. Oh ! honte, honte à ceux qui ont inventé un pareil Dieu ! Un Dieu méchant, quand l'essence de Dieu est la charité ; quand Dieu ne serait pas Dieu, s'il n'était pas divinement bon ! Non, je ne croyais pas à un pareil Dieu. Mais ce Dieu va disparaître pour faire rayonner la divinité telle qu'elle est. Oui, oui, les temps sont proches où resplendiront 

les mille perfections de Dieu dans le culte épuré de l'âme, le seul qui soit digne de lui.

 

VOLTAIRE.

 

Même Sujet ... Le but du spiritisme est de replacer l'humanité dans la vraie direction philosophique et religieuse, et, par-là, de faciliter à l'Esprit la réparation qu'il a encourue. Le spiritisme n'est pas une religion : c'est un moyen, le vrai moyen d'arriver à la vérité et de la dégager des erreurs qui l'obscurcissent, car l'erreur n'est plus possible quand le contrôle existe partout et que des milliers de personnes peuvent l'exercer. L'homme peut donc arriver à la certitude du vrai, puisqu'il n'a qu'à vouloir pour se mettre en rapport avec la vérité, par l'intermédiaire des Esprits supérieurs qui sont chargés de la lui apprendre. La vérité ! c'est la doctrine chrétienne qui la renferme, cette doctrine de Jésus si majestueuse dans sa simplicité et que les hommes ont si audacieusement transformée. Mais les Esprits détruiront l'ouvrage de l'homme et rendront à l'enseignement chrétien son véritable sens.

 

DESCARTES.

 

Inégalité des conditions humaines

 

Dem. − Comment expliquer l'inégalité des conditions humaines ? Pourquoi cet idiot à côté de cet homme de génie ? Rép. − Votre humanité n'en est pas encore arrivée à comprendre de pareilles questions ; ce n'est que peu à peu que s'opérera la révolution pacifique qui sera la conséquence de l’expansion de cette vérité : l'égalité des conditions humaines serait une injustice de la part de Dieu. Elle ne peut donc pas exister. Il viendra cependant un jour, et je le désire aussi rapproché que possible, où votre humanité comprendra que ce qui constitue les différentes nuances entre les membres qui la composent provient des individualités mêmes qui la forment ; − elle comprendra alors que c'est l'homme qui fait sa position dans les divers mondes qu'il doit le plus souvent traverser avant d'arriver, comme Esprit, à cet état de purification qui le met à l'abri de toute incarnation nouvelle ; − que l'homme est placé dans la situation où il a mérité d'être ; − que toute réparation qu'il accomplit peut modifier cette situation, puisqu'il diminue sa dette devant cette justice divine qui embrasse l'universalité des mondes et l'universalité des êtres qui les peuplent. C'est pour cela, mon fils, que, de même qu'à ta naissance dans la vie exceptionnelle, tu as été placé dans la situation que tu avais méritée, de la même manière, à ton retour dans la vie normale, tu seras placé dans la situation que tu te seras acquise. Tu me, demandais : Pourquoi cet idiot ? pourquoi cet homme de génie ? Parce que le premier a mérité de naître idiot, de subir ce genre de réparation, le plus souvent pour avoir mésusé de son intelligence ; comme le second a mérité de pouvoir apporter à votre monde quelques lambeaux de ces grandes vérités qui doivent servir au progrès des Esprits incarnés. L'un et l'autre sont venus sur la terre avec leur acquis et avec leur dette, ils retourneront vers nous avec leur acquis augmenté ou diminué, avec leur dette augmentée ou diminuée. Toutes les vies des humanités ne sont donc que des suites, des conséquences. Si cet homme est plus intelligent que celui-là, c'est qu'il a mérité de l'être, de venir avec des aptitudes plus grandes, dans des conditions de nationalité ou de famille qui lui rendent la réparation plus facile. Si cet autre est né dans une position sociale qui constitue un obstacle à son progrès, c'est parce que la réparation qu'il doit est plus considérable, qu'il a plus à faire pour acquitter une dette plus lourde. Dans ce même ordre d'idées, je dirai : l'aveugle est aveugle parce qu'il est juste qu'étant soumis à telle nature de réparation, cette réparation soit rendue plus difficile par la privation de la lumière. C'est donc à la justice divine que tu dois demander les causes de l’inégalité des situations dans lesquelles l'homme est placé, comme c'est la même justice qui préside aux situations différentes qui attendent l'Esprit à son retour dans la vie spirite. Incarné ou désincarné, il est placé dans la situation qu'il a méritée. Lorsque ces vérités seront devenues banales, lorsque chaque incarné sera bien convaincu que c'est lui qui s'est fait sa position dans votre monde, il s'efforcera de s'en faire une meilleure dans le nôtre. Il comprendra que ce n'est pas au moyen de commotions politiques qu'il arrivera à ce but, mais en poursuivant son amélioration morale. Ainsi seront résolus ces problèmes sociaux qui agitent votre humanité, dans l'ignorance où elle est encore de ces grands problèmes spirites, bien autrement importants pour elle, et qui seraient en partie résolus si elle apportait à leur examen un peu de cette ardeur passionnée qu'elle consacre à ce que vous nommez : la politique ! Elle ne se préoccupe malheureusement que de la vie d'un jour, sans avoir l'air de se douter qu'au-delà il en existe une autre, qui est la vie véritable dans l'infini des temps.

 

MON PÈRE.

 

Commentaire de l'Oraison dominicale

 

Tu me demandes le commentaire de la prière formulée par Jésus, et tu en as bien besoin, car tu n'en as jamais compris la grandeur et la beauté. Dans les quelques lignes qui la composent, elle renferme tout ce que l'Esprit doit demander à Dieu. Notre Père qui êtes dans les cieux !... Rappelle-toi qu'au moment où Jésus a été incarné sur la Terre, le monde était plongé dans le paganisme ; un seul peuple reconnaissait l'unité de Dieu : c'était le peuple juif. Mais les Juifs n'aimaient pas Dieu ; ils le craignaient. Or la grande différence entre l'enseignement de Moïse et l'enseignement apporté par Jésus repose dans les mots de crainte, d'une part, et d'amour de l'autre. − Comment exprimer cette différence essentielle dans le caractère des deux doctrines ? Notre Père, qui êtes dans les cieux, la précisait en quelques mots, et mieux que n'eussent pu faire toutes les explications. Notre Père ! aux yeux de Jésus cela signi-fiait : on vous a appris à craindre Dieu ; moi je vous dis : Aimez-le. Que votre nom soit glorifié ! Glorifié ! Pourquoi ? Parce que la glorification du créateur par sa créature est, de la part de cette dernière, un témoignage de reconnaissance et d'amour. Gloire à vous, Père ! car vous m'avez donné la vie ; gloire à vous ! car vous m'aimez, puisque je vous dois d'être ; gloire à vous ! car vous êtes l'infini de toutes les majestés ! Que votre règne arrive ! Toujours un cri de charité ; mais ici ce cri s'adresse à l'humanité. Que votre règne arrive, car lorsque vos créatures seront devenues dociles aux lois que vous leur avez données, elles seront heureuses. − Qu'il vienne donc le règne de Dieu ! Appelez-le de toutes les forces de votre âme, car alors la charité régnera au sein de votre humanité entre des créatures soeurs qui doivent s'aimer, s'aider, et en s'aidant l'une l'autre arriver au bonheur parfait, car le bonheur parfait est le bonheur de tous rejaillissant sur chacun en particulier. Que votre volonté soit faite sur la terre comme elle l’est dans les cieux, dans les mondes de progrès qui rapprochent de vous. Que votre volonté soit faite, Père, car cette volonté, c'est votre loi, et votre loi conduit au bonheur ceux qui lui obéissent. Elle y conduit le plus souvent à travers les épreuves auxquelles votre justice nous soumet, mais cette justice est celle d'un père : que votre volonté soit faite ! Donnez-nous noire pain ! De quel pain voulait parler Jésus ? Est-ce de ce pain, fruit de la Terre, destiné à soutenir notre corps matériel ? Non, non. Le pain dont parlait Jésus, c'est le pain de la vie ; or la vie est tout ce qui rapproche l'Esprit de son créateur. Père ! donnez-nous ce pain qui fait vivre l'Esprit, comme le pain matériel fait vivre le corps. Donnez-nous-le, car vous êtes le Père et nous sommes vos enfants ! Faites-nous la remise de nos dettes ! Ces dettes, quelles sont-elles, sinon la réparation que l'incarné doit accomplir pendant son passage sur la terre. Pour les acquitter, nous vous offrons d'abord le repentir, ce repentir que votre miséricorde accepte comme rachat des fautes commises. Le repentir n'est-il pas une réparation suffisante ; alors, Père, nous vous demandons de nous faire la remise de ce que nous devons à votre justice, au nom de la remise que nous faisons à nos frères de la réparation qu'ils nous doivent. Pardonnez, Père, car nous pardonnons.

 

Ne nous faites pas payer tribut à la tentation, ne nous y abandonnez pas sans défense et, pour que nous puissions en triompher, accordez-nous le secours de nos frères. La tentation est sans doute un moyen de réparation. Aussi nous ne vous demandons pas de nous y soustraire, nous vous demandons seulement la force d'en triompher. C'est en ce sens que nous vous prions de nous protéger contre les mauvais Esprits. Ainsi soit-il !... Ainsi soit-il, frère, et pour toi, et pour tous... Ainsi soit-il pour l'humanité entière, car alors naîtra pour elle l'aurore de ce jour sans orage où l'amour s'élèvera, descendra, se croisera ; où l'homme, aimant son créateur, recevra de lui le bienfait mérité de son amour ; où l'homme aimant son frère lui tendra la main ou s'appuiera sur la sienne. Alors sera venu le règne de Dieu, le triomphe de la doctrine de Jésus, car l'humanité ne formera plus qu'une seule âme pour aimer, bénir et s'entraider... Ainsi soit-il.

 

L'ESPRIT DE VÉRITÉ.

 

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