“ Pour éveiller chez l'enfant les premières aspirations au bien, pour redresser un caractère difficile, il faut à la fois de la persévérance, de la fermeté, une tendresse dont le coeur d'un père ou d'une mère est seul susceptible. Si des parents ne réussissent pas à corriger leurs enfants, comment celui qui en dirige un grand nombre pourrait-il y parvenir ? Cette tâche n'est pourtant pas aussi difficile qu'on pourrait le croire. Elle n'exige pas une science profonde. Petits et grands peuvent la remplir, s'ils se sont pénétrés du but et des conséquences de l'éducation. Il faut toujours se rappeler une chose, c'est que ces esprits sont venus vers nous afin que nous les aidions à vaincre leurs défauts et les préparions aux devoirs de la vie. Nous acceptons avec le mariage la mission de les diriger ; accomplissons-la avec amour, mais avec un amour exempt de faiblesse, car l'affection outrée est pleine de danger. Étudions dès le berceau les tendances apportées par l'enfant de ses existences antérieures, appliquons-nous à développer les bonnes, à étouffer les mauvaises. ” LÉON DENIS (“Après la Mort” – chapitre 54 : L’Éducation)