LA LOI D’AMOUR DANS LES MONDES SUPERIEURS
« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, par-dessus toute chose et ton prochain comme toi-même ! »
Telle est la loi qui régit tous les mondes, tel est le commandement suprême que sur la terre on observe si mal. Pauvres humains qui, si petits, osez quelquefois vous demander si Dieu existe ! Pauvres créatures à peine visibles et qui pourtant ne cherchez qu’à vous nuire, à vous détruire, à vous écraser les unes les autres !
Cette loi sublime de solidarité, de fraternité, d’amour est strictement observée sur le monde que nous étudions.
Il n’y a qu’une religion de vérité, de paix, d’amour ! Il n’y a qu’une église, c’est le temple auguste de la Science et de la Charité, et lorsque tous y sont réunis une seule âme s’élève vers la divinité dans la plus sainte des prières, la pratique des hautes vertus !
Là se trouve lumière pour celui qui, peu avancé relativement, cherche à monter ; affection,
fraternité pour celui qui a besoin d’être aimé ! Là, le faible trouve un appui, le coupable (s’il en existe) une main amie, douce et ferme qui le remet dans la voie du devoir ! Là, toutes les âmes réunies, comme les cordes d’un même instrument vibrent à l’unisson, et font monter vers Dieu l’harmonieuse prière qui s’appelle : AMOUR.
La religion n’est point, comme sur la terre, considérée comme un frein, c’est la joie intime, le plaisir, le repos de l’âme.
Ils sentent Dieu partout ! Dans toutes ses oeuvres, ils entrevoient la puissance infinie ; ils comprennent la bonté parfaite ! Ils aiment Dieu, leur prière est toujours un remerciement ! Aussi leurs croyances n’ont pas ces grossières erreurs qui font de Dieu un maître implacable et irrité, ils lui donnent le nom qui fait aimer : Dieu, c’est le Père, Dieu, c’est le Créateur qui ne détruit jamais ! Dieu, c’est la force protectrice et conservatrice ! Ils aiment Dieu en aimant ses oeuvres et en concourant à leur perfectionnement !
Point de code pénal, point de lois répressives, seulement quelques lois préservatrices, et encore les livres qui les contiennent sont-ils souvent poudreux ?
Heureux les incarnés de ce monde, car ils y sont à la suite d’existences bien et saintement remplies !
Amis, quand vous verrez passer sous vos yeux un homme que probablement la triste humanité traitera de fou, un homme qui apportera avec lui des idées généreuses, des idéalités, des utopies comme on dit sur terre, un homme qui sacrifiera vie, bonheur, fortune pour l’agrandissement de la pensée, pour le bien-être, le soulagement, le bonheur de tous, souvenez-vous que cet homme exempt d’égoïsme, d’orgueil, d’ambition est un missionnaire venu des hautes régions. Respectez le et, si vous le pouvez, aidez-le dans son entreprise ; car il faut que la terre arrive un jour au même degré que notre monde modèle, et pour cela il faut que tous ceux qui comprennent, travaillent.
Amis, souvenez-vous toujours que le bonheur est la récompense de la vertu acquise ; aussi, sans hésiter, n’ayant en vue que le bien général, marchez, élevant vos âmes vers Dieu et inclinant vos pensées vers vos frères moins instruits et par conséquent plus malheureux que vous !