Vous vous êtes déjà demandé qui vous étiez dans vos vies passées ? Quand on accepte l'idée qu'on a déjà vécu d'autres vies, d’autres expériences sur la terre, la curiosité de connaître notre passé nous assaille facilement. Selon les études et les orientations d'André Luiz, esprit qui s'est exprimé à travers Chico Xavier, nous apportons, dans notre inconscient, les expériences de nos vies passées bien gardées dans notre mémoire profonde. C'est comme s’il s'agissait d'un coffre précieux de souvenirs, rempli d'évènements, d'émotions et de plein d'autres informations sur tout ce que nous avons vécu. En certaines circonstances, ce coffre peut s'ouvrir comme par exemple dans une thérapie régressive. (Tiré de la Revue Spirite Belge) OUBLI DU PASSÉ L'homme apporte en naissant ce qu'il a acquis ; il naît ce qu'il s'est fait ; chaque existence est pour lui un nouveau point de départ ; peu lui importe de savoir ce qu'il a été : il est puni, c'est qu'il a fait le mal ; ses tendances mauvaises actuelles sont l'indice de ce qui reste à corriger en lui, et c'est là sur quoi il doit concentrer toute son attention, car de ce dont il s’est complètement corrigé, il ne reste plus de trace. Les bonnes résolutions qu'il a prises sont la voix de la conscience qui l'avertit de ce qui est bien ou mal, et lui donne la force de résister aux mauvaises tentations. Du reste, cet oubli n'a lieu que pendant la vie corporelle. Rentré dans la vie spirituelle, l’Esprit retrouve le souvenir du passé : ce n'est donc qu’une interruption momentanée, comme celle qui a lieu dans la vie terrestre pendant le sommeil, et qui n’empêche pas de se souvenir le lendemain de ce qu'on a fait la veille et les jours précédents. Ce n'est même pas seulement après la mort que l'Esprit recouvre le souvenir de son passé ; on peut dire qu'il ne le perd jamais, car l'expérience prouve que dans l'incarnation, pendant le sommeil du corps, alors qu’il jouit d'une certaine liberté, l'Esprit a la conscience de ses actes antérieurs ; il sait pourquoi il souffre, et qu'il souffre justement ; le souvenir ne s'efface que pendant la vie extérieure de relations. Mais à défaut d'un souvenir précis qui pourrait lui être pénible et nuire à ses rapports sociaux, il puise de nouvelles forces dans ces instants d'émancipation de l’âme, s'il a su les mettre à profit. (Allan Kardec - Évangile selon le Spiritisme, Chapitre V)