1) On s'aperçoit, de par ce qui a été exposé, que les tourments vécus par le suicidé dans le Monde Spirituel, ne l'ont pas exempté de sa faute.
Les suicidés sont dans l'effet immédiat. Il y aura, par la suite, un processus de <<réparation>>.
D'abord le rééquilibrage du périsprit et des blessures faites à ce << corps céleste >>. Puis, le défi sera d'effacer cette << bavure>> de son histoire d'Esprit immortel, chose qui lui prendra du temps et lui demandera beaucoup d'efforts.
2) Comment cette << réparation >> se passe-t-elle ?
Le corps physique est comme un tuyau d'échappement pour les impuretés spirituelles, conséquentes à la désobéissance des lois divines, particulièrement celle du décalogue de Moïse :
<< Tu ne tueras point >>. La vie est un don divin et éliminer la nôtre ou celle de notre prochain n'est pas de notre compétence. Donc, dès que cela est possible, le suicidé doit se réincarner en vue des ajustements nécessaire à son évolution en passant par une expérience d'expiation.
Alors, les lésions qui se trouvent dans son périsprit vont se répercuter dans son nouveau corps et lui procurer d'inévitables souffrances de divers ordres.
3) Peut-on en conclure que les suicidés ne restent pas longtemps dans le Monde Spirituel ?
Probablement, tout en tenant compte de la relativité du temps entre les deux mondes. Un an dans l'Au-delà peut représenter une décennie sur Terre. De toutes manières, dès qu'une possibilité se présente, la tendance est d'encourager dans les plus brefs délais, la réincarnation de l'esprit, considérée comme une sorte de purge spirituelle dans une situation d'urgence.
4) Y aura-t-il des problèmes dans le nouveau corps ?
Inévitablement. Le périsprit est le << moule >> du corps physique. S'il est << bouleversé >> à cause du suicide, ses déséquilibres vont se refléter dans le nouveau corps. Ils donneront origine à ses problèmes des plus divers, en rapport avec l'agression que l'individu a commis contre lui-même. Imaginons une personne qui fait un gâteau, si le moule est abîmé, le gâteau le sera aussi.
5) Que devient la personne qui s'est suicidée en se noyant ?
Elle aura de sérieux problèmes au niveau de l'appareil respiratoire, tels que de l'asthme, de la bronchite et de l'emphysème chronique. Les médecins auront d'énormes difficultés pour les éradiquer, car les secours dont ils disposent n'atteignent que les effets, sans pour autant éliminer les causes profondes qui se trouvent dans le périsprit.
6) Et que devient le suicidé, si dans le même but, il a ingéré un quelconque acide mortel ?
Dans ce cas, les problèmes vont se situer au niveau de l'appareil digestif : du reflux gastro-oesophagique, des hernies hiatales, des diverticuloses, des oesophagites, des varices, des ulcères et des tumeurs, ces dernières très souvent cancérigènes.
7) Et cela depuis sa petite enfance ?
Normalement oui, car ces déséquilibres vont << s'imprimer >> dans le corps physique à partir de la conception. Les lois de la génétique fonctionnent pour la couleur de la peau, des yeux, pour la structure physique, mais à peine sur le matériel de base pour la construction de la nouvelle << résidence >> de l'Esprit. La << finition >> lui appartiendra. Le << gâteau >> grandira tordu si le << moule >> est irrégulier.
8) Pouvons-nous donc considérer qu'il n'y a pas de hasard dans la combinaison génétique dont résultent les maladies du corps physique ?
Exactement ! << A chacun selon ses oeuvres >> nous enseignait Jésus (Mathieu, 16 : 27).
Ce que nous avons fait dans le passé va fatalement se répercuter dans le présent, rendant plus faciles ou plus difficiles nos expériences humaines, reconnaissant nos efforts dans le Bien et corrigeant nos impulsions vers le mal.
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