1) Si l'on considère les graves séquelles liées au suicide, pouvons-nous dire que tout enfant porteur de problèmes physiques et mentaux est un esprit qui s'est suicidé dans une vie antérieure ?
Il s'agit avant tout de quelqu'un d'endetté vis à vis de son passé. Personne ne souffre sans le mériter mais nous devons éviter toute généralisation. Il y a d'autres infractions à la loi divine qui peuvent avoir des conséquences similaires sur le corps physique.
Voici quelques exemples : l'individu violent renaît dans un corps débile : le calomniateur se réincarne avec des problèmes liés à la parole ; l'obsédé sexuel se présente avec des dysfonctions génétiques...
2) Quelle est la durée de ces existences réparatrices qui sont la conséquence d'un suicidé ?
Avec de rares exceptions, le corps n'a pas de raison de résister longtemps aux graves déséquilibres - résultat de l'agression que le suicidé a pratiqué contre lui-même - que lui impose son périsprit.
3) Quel profit le suicidé peut-il tirer d'une existence si brève ?
C'est un traitement d'urgence pour maladie graves. L'esprit retourne au Monde Spirituel plus allégé. Lors de sa prochaine incarnation, il aura moins de séquelles. Les parents s'attachent à cet enfant si fragile et s'interrogent. Il en résulte plein de doutes, sur la valeur d'une existence si torturée et si brève. Ils ne connaissent pas l'importance, pour le suicidé, de leur amour et de leur tendresse, dans sa reconstruction. Nous pouvons les considérer comme de précieux collaborateurs de Dieu travaillant pour l'évolution de leurs enfants.
4) Le progrès de la médecine a permis à certaines maladies graves, même celles ayant pour origine le suicide, d'être soignées avec efficacité prolongeant ainsi la vie de ces enfants. S'agit-il d'une suppression de la souffrance sans aucun profit pour l'Esprit ?
L'avancement de la Médecine de la terre obéit à l'inspiration de la Médecine du Ciel. Il est très profitable au suicidé d'élargir son expérience dans la chair. Cela lui permet de se débarrasser de façon plus juste de ses défaillances provoquées par le suicide. Les maladies mortelles deviennent chroniques. En ce qui concerne le cancer, il peut aussi avoir son origine dans le suicide.
5) Que se passe-t-il quand la Médecine arrive à neutraliser le mal en évitant au suicidé de se racheter ?
La souffrance du suicidé dans la chair ne se situe pas dans un simple rachat.
Il s'agit plutôt d'un réajustement. Dans ce cas, la Médecine fonctionne comme instrument de la miséricorde divine, diminuant et apaisant les souffrances.
6) Et la justice, que devient-elle ?
Un adolescent qui a agi de façon irresponsable et s'est fait une fracture, n'est pas en train de << payer des dettes >> par cette souffrance. Il endure simplement les conséquences de son imprudence. S'il peut bénéficier des progrès de la Médecine, tant mieux pour lui. En ce qui concerne les << fractures du périsprit >> provoquées par le suicide, elle ne peuvent être apaisées et réduites qu'en fonction des efforts mis en oeuvre par chacun et selon ses mérites.
7) Quelles est la situation du suicidé quand il retourne dans le Monde Spirituel, après avoir vécu cette nouvelle et courte incarnation sur la Terre ? Reprend-il sa personnalité antérieure ?
Il tend à conserver l'actuelle, pour son bénéfice, en attendant une nouvelle << plongée >> dans la chair. Le fait de ne pas se souvenir de l'existence au cours de laquelle il a commis son suicide, l'aide à se reconstruire plus rapidement.
8) Conserve-t-il l'apparence d'un enfant ?
Oui, en attendant la possibilité d'une nouvelle incarnation. Pendant ce temps, il peut se perfectionner, toujours sous l'égide des guides spirituels, qui l'orientent, comme n'importe quel enfant sur la Terre.
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